Annales des Mines (1851, série 4, volume 19)
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Abrallgerenne.
PRÉPARATION MÉCANIQUE 594 Les gros sables, retirés à la pelle de la première caisse du durchlass, chargés dans la trémie de l'ahfallgerenne, sont entraînés par un assez fort cou-
rant d'eau. Les grains les plus gros et les plus lourds se déposent dans les gradins, retenant encore une faible quantité de sables fins et schlamms. Quand
les gradins sont pleins de sables, on cesse de charger du minerai dans la trémie, et l'ouvrier vient agiter les sables dans les gradins successifs, en commençant par les plus élevés. Le nouveau
débourbage achève de f'aire partir les matières fines et les sables légers, tout à fait stériles ; il ne reste dans les gradins que les sables un peu gros et un peu lourds. Ils sont enlevés et déposés sur une aire spéciale. On recommence ensuite à charger les sables du durchlass, etc.
L'abfallgerenne ne sert donc qu'à séparer une certaine proportion de sables de richesse moyenne,
Plannenheerd.
bien dégagés de matières fines. Ils sont traités, suivant leur nature, soit aux cribles fins s'ils sont un peu gros, soit aux caissons des schwanzel s'ils sont un peu fins. Les sables fins et légers, les schlamms, qui ne s'arrêtent pas dans les gradins de l'abfallgerenne, arrivent sur la tête du plannenheerd et ensuite sur les toiles. Les gradins de la tête retiennent encore rine certaine proportion de sables plus fins que ceux déposés dans l'abfallgerenne ; sur les toiles se fixent les paillettes de minerai et des sables fins.
Quand les toiles disparaissent sous le dépôt de sables, on arrête le chargement dans la trémie de fabfallgerenne , on débourbe les sables dans les gradins ; on enlève les sables débourbés, et on cesse
de faire arriver l'eau sur la tête de la table; au contraire, on ouvre le canal i, de manière à ce que
DES MINERAIS DE PLOMB.
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l'eau vienne couler sur les toiles en nappe continue, par le déversoir de la caisse I. L'ouvrier armé d'un rable fait descendre autant que possible les sables vers le pied de la table, en évitant que les paillettes de minerai ne se dégagent des aspérités des toiles et ne soient entraînées par l'eau.
Après quelques minutes de travail, les toiles supérieures paraissent chargées de schlich assez pur, tandis que les toiles inférieures offrent un mélange de schlich et de sables plus ou moins fins. Il serait impossible de dégager ces sables sans faire
entraîner en même temps par l'eau une portion
notable du schlich. Aussi l'ouvrier doit-il se borner
à bien purifier les toiles les plus voisines de la tête. Quand l'enrichissement sur les toiles est arrivé
au point indiqué par le steiger, , l'ouvrier ferme le
conduit i, enlève les cinq premières toiles, les lave dans la première caisse, puis les cinq suivantes, et les lave dans la seconde caisse, et enfin les toiles du pied, dans la dernière caisse. Il remet ensuite les toiles en place et le travail recommence dans tout l'ensemble des appareils. Les: produits des plannenherd sont de trois qua-
10 Dans la première caisse
schlich bon à
fondre; 2° Dans la seconde caisse, schlich assez pauvre,
mais qui est cependant considéré comme bon à fondre;
3° Dans la troisième, schlich très-impur, langé de sables pauvres. Ce dernier produit est très-difficile à enrichir, en raison de sa nature ; il contient des sables pauvres et des matières fines très-riches ; la séparation des sables sur un appaTome XIX , 1851.
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