Annales des Mines (1851, série 4, volume 20)
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MINERAIS DE FER
DE LA MOSELLE.
par le retrait. Ils renferment accidentellement
élevé que celui des ovoïdes du lias, un hydroxyde
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du bois fossile, de la pyrite de fer, de la baryte et
de la strontiane sulfatées et de la blende. Dans quelques localités, les marnes supérieures du lias contiennent assez d'ovoïdes ferrugineux pour pou-
voir être exploitées avec succès; souvent aussi ceux-ci ont été amenés en grande quantité, par un lavage naturel, aux pieds des escarpements qui les forment. On a exploité, il y a une trentaine
d'années, pour le fourneau de Creutzwald, du minerai de cette espèce qui se trouvait en place dans les champs qui dominent le village de SaintJulien-lès-Metz. Un échantillon de couleur jaune clair recueilli à la surface de ces champs et entiè-
rement décomposé a été soumis à l'analyse et a donné les résultats suivants gr.
Peroxyde de fer Eau Silice Alumine. Argile et sable.
Acide phosphorique. Soufre.
o,5o5
o,t6o
o,o5o o,o4o 0,225 0,0055 traces. 0,9855
On voit que ce minerai est passablement riche; mais sa qualité. est médiocre, puisqu'il renferme de l'acide phosphorique et du soufre. C'est sans doute la présence de ces deux éléments qui en a fait abandonner l'exploitation.
Minerai en couches clans l'étage oolithique inférieur. On rencontre dans le département de la Moselle , à un niveau géologique un peu pltu
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oolithique qui a été rangé dans cette formation par quelques géologues, tandis que suivant d'autres
il appartient à l'étage oolithique inférieur. Le gise-
ment de ce minerai ayant été décrit avec détails dans le tome XVI des Annales des mines, 4c série,
nous nous contenterons d'en rappeler les principales circonstances. L'hydroxyde oolithique forme tantôt une seule, tantôt plusieurs couches dont la puissance totale avec les intercalations marneuses
varie entre 2 et 35 mètres. Il repose directement sur le grès supraliasique et est nettement terminé, sa partie supérieure, par des marnes grises micacées qui présentent un horizon d'une constance remarquable. Il est aujourd'hui reconnu sur tout le pourtour de la falaise qui termine, dans le département de la Moselle, l'étage jurassique inférieur. On l'exploite par travaux souterrains, dans les mines d'Ars, de Moyeuvre , de Rosselange, d'Hagange, de Romain et du Coulmy, et par tranchées à ciel ouvert dans beaucoup d'autres localités dont les principales sont : Ottange , Russange ,
Saint-Jacques, Saulnes et Longwy-Bas. L'hydroxyde oolitique et les couches qui lui sont subordonnées sont traversés par de petites veinules d'hématite ; elles renferment une grande quantité de fossiles et de débris de sauriens ; on y a aussi trouvé, mais assez rarement, de la pyrite en rognons cristallisés à la surface. Ce minerai alimente exclusivement les hauts- fourneaux au coke des arrondissements de Briey et de Thionville , et il sert de fondant, dans les usines au bois, aux mine-
rais siliceux que cette contrée renferme. Le gîte (l'hydroxyde a quatre variétés de ruinerai qui di f_fèrent aussi bien par leur composition que par