Annales des Mines (1851, série 4, volume 20)
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MINERAIS DE FER
ganèse très-riche. On a signalé, au milieu de dépôts
analogues, la présence d'oxydes de manganèse hydratés; niais le minerai dont il s'agit est un
peroxyde anhydre presque pur. Il paraît être malheureusement assez rare ; cependant, comme le manganèse se rencontre en proportions quelquefbis assez notables dans les minerais que nous
venons de décrire, rien n'indique que l'on ne trouvera pas un jour un dépôt dans lequel les blocs de pyrolusite se seront concentrés. Nous en avons examiné un échantillon de la manière suivante: Le mode d'analyse a été le même que pour les
minerais de fer contenant du manganèse. Nous avons de plus, cependant, essayé de déterminer si, avec le peroxyde contenu dans ce minerai, il
DE LA MOSELLE.
reux en acide sulfurique qui réagissait à son tom. sur le chlorure de barium et produisait du sulfate de baryte, dans lequel l'oxygène de la base repré-
sentait exactement celui fourni par l'oxyde de manganèse soumis à l'examen. C'est en opérant ainsi que nous avons reconnu que le manganèse dans ce minerai se trouvait complétement de peroxyde. Il est composé de Peroxyde de manganèse. Peroxyde de fer Eau Silice gélatineuse Alumine. Magnésie. Sable.
ne s'y trouvait pas aussi un oxyde moins oxygéné.
On arrive, comme on le sait, à cette détermination par divers moyens, qui tous consistent dans l'appréciation de la quantité de chlore produite par un poids donné de minerai traité par l'acide chlorhydrique. Le chlore peut être recueilli dans une dissolution de potasse caustique ou d'acide sulfureux. Nous avons employé l'acide sulfureux en prenant, pendant l'expérience, les précautions indiquées par IVI. Regnault. Dans un ballon d'un litre environ , on fit bouillir de l'eau distillée pour la priver d'air : on ajouta à cette eau du chlorure de barium, et on y fit passer un courant d'hydrogène jusqu'à son entier refroidissement. C'est alors qu'elle fut chargée d'acide sulfureux lavé et obtenu par la réaction de l'acide sulfurique sur le mercure. Dans cette dissolution se rendait
le chlore provenant de la réaction de l'acide chlorhydrique sur un poids connu de minerai. Le chlore transformait immédiatement l'acide sulfu-
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l'état
gr.
.
.
0,845 0,040 . o,o35 o,o3o 0,010 0,020 o,o3o
1,0°8
La silice gélatineuse forme probablement, avec l'alumine, la magnésie et l'eau , une espèce d'argile qui se trouve en très-petite quantité dans le minerai.
Dans les fourneaux au bois, où l'on fond le minerai en grains de l'arrondissement de Briey
avec l'hydroxyde oolithique, il se forme, comme à Creutzwald, une cadmie qui se dépose un peu au-
dessous du gueulard. Un échantillon recueilli à
l'usine d'Ottange nous a fourni à peu près la même composition que celle de cette dernière localité. Nous n'avons pu cependant découvrir de traces de
soufre ou de métaux étrangers dans les minerais qui sont fondus dans cette usine, et nous ne savons encore auquel des deux i faut attribuer le zinc et le plomb de la cadmie (1). Ces métaux sont (s) Depuis la rédaction de cette notice, M. Communaux, directeur de l'usine d'Ottange , a remis à l'un de