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Annales des Mines (1851, série 4, volume 20)

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MINERAIS DE FER

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et composée de Oxyde de zinc Oxyde de plomb. Protoxyde de fer. Chaux. Magnésie. Silice et sable. Charbon.

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DE LA MOSELLE.

probablement contenus dans l'un d'eux en trèspetite quantité , et ils ne s'y rencontrent qu'accidentellement. La cadmie soumise à l'analyse par le procédé déjà décrit est de couleur vert réséda, 0,770 0,115 o,o35 0,010

traces. 0,025 traces. o,g55

Minerais de la période diluvienne. A la période diluvienne correspondent dans le département de la Moselle des dépôts assez abondants de

minerais, qui proviennent de la destruction de

l'étage oolithique inférieur. Les éléments dont ils sont formés sont principalement empruntés aux veinules hématiteuses des couches d'hydroxyde oolithique et du grès sur lequel elles reposent; on y rencontre cependant aussi des fragments roulés nous un échantillon du minerai de Valerz qui explique très-bien la circonstance que nous signalons. C'est use géode de calcaire lamellaire tapissée à l'intérieur de

cristaux et empatée dans une masse de minerai coquillier; on y distingue : 1° de la galène en gros cristaux cubiques et en petites lamelles irisées recouvrant les faces des cristaux de carbonate de chaux ; 2° de la blende en petites veinules brunâtres; 50 de la pyrite de fer; 4° de la baryte sulfatée lamellaire d'un rouge de chair. Il y a lieu de croire que ces diverses substances ne sont point dissémi-

nées uniformément dans le gîte d'hydroxyde oolithique, mais qu'elles y sont localisées en quelques points, de telle serte que l'analyse chimique est impuissante à les découvrir dans des échantillons de petites dimensions.

qui appartiennent aux minerais de la période tertiaire. Les minerais de la période diluvienne se présentent, en petites plaquettes arrondies sur les angles, au milieu d'argiles sableuses ; ils sont dépo-

sés aux pieds de la falaise qui termine le plateau jurassique et l'enveloppent comme une ceinture. 'Bien que les dépôts de ces minerais soient assez étendus dans le département, ils n'ont été exploités jusqu'ici qu'en deux points, dans la forêt domaniale de Florange et au-dessous du village de Russange. Ils sont assez riches; malheureusement ils renferment de l'acide phosphorique en proportion assez notable. Quelques auteurs ont annoncé y avoir trouvé des traces de soufre et d'ar-

senic; mais les essais très-nombreux que nous avons faits pour y rechercher ces deux substances ne nous en ont point accusé, bien que nous ayons opéré sur des masses considérables. Nous donnons ici la composition de deux minerais provenant des localités citées plus haut. Florange.

n°1.

Peroxyde de fer. . Eau Silice gélatineuse.. Alumine

Chaux et magnésie Sable et argile. . . . Acide phosphorique.

Russange. n° 2. gr.

0,720 0,125 0,025 0,028 traces. 0,197 traces.

0,664.

0,985

0,992

0,120 0,015 0,025 0,1 Go

0,008

No I. Minerai de la forêt de Florange; il est en plaquettes et en gros grains arrondis ; sa poussière est jaune. Il est exploité pour l'usine d'Hayange. ° 2 . Minerai provenant des champs au-dessous