Annales des Mines (1851, série 4, volume 20)
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CALCAIRE SACCHAROÏDE, ETC.
divers géologues ( ), que les calcaires saccharoïdes offrent un exemple remarquable de roches qui, ayant les mêmes caractères minéralogiques et présentant les mêmes associations de minéraux,
-
MÉMOIRE Sur des formules nouvelles pour la solution des
problèmes relatifs aux eaux courantes;
peuvent avoir des âges très-différents. Les calcaires
saccharoïdes que j'ai énumérés sont donc loin d'avoir le même âge ; je pense toutefois que le
Par M. DE SAINT-VENANT.
calcaire saccharoïde des Vosges est de même âge que les calcaires saccharoïdes des Etats-Unis, de
l'Ecosse, de la Scandinavie, qui sont comme
lui
enclavés dans le gneiss et qui présentent les mêmes caraetère8:Minéralogiques ainsi que les mêmes assbeia tiongtletinnéra u ; en effet ils contiennent nonseulement du graphite, comme cela a lieu généralement pour le calcaire saccharoïde mais ericore du mica phlog,opite, de la pyrollérite , du spinelle , de la condrodite , de la pyrite magnéti-
CHAPITRE PREMIER. COMMENT ON PEUT IdDUTRE A UN SEUL TERME L'EXPRESSION
EMPIRIQUE DE LA dSISTANCE DES PAROIS DES CANAUX OU DES TUYAUX DE CONDUITE, EN FONCTION DE LA VITESSE MOYENNE DÉ L'EAU QUI Y COULE.
que, ainsi que de fbi-those., du pyroxène, de -espliàie, du grenat, c'est-à-dire
i. Altératiotecque
les principaid Minéraux que j'ai signalés soit dans
le calcaire saccharoïde, soit dans le gneiss des Vosges et notamment au Saint-Philippe.
Il iniporte d'observer en outre que ces miné-
raux dont plusieurs se sont formés simultanément dans le calcaire et dans le gneiss ne sont pas associés dans les Vosges à des minerais métalliques; par conséquent, les phénomènes géologiques qui les ont développés sont indépendants de ceux qui,
dans certaines contrées et en particulier dans la Scandinavie, ont produit dans les mêmes roches des minerais métalliques. (1) Dufrenoy. Bulletin de la Société géologique, t. VII,
p. 178, etc.
fitive,souvent subir
à la formule de Prony. Dans les applications pratiques variées que l'on est dans le cas de faire de l'équation du mouvement uniforme des eaux dans les canaux découverts ou dans les tuyaux, due à Prony (1)
(I)
ou
X
(Oùi est la pente par mètre, U la vitesse moyenne, le quotient de la section transversale,dMstante par son périmètre mouillé y, a et b deux nombres), on éprouve souvent une grande gêne, tenant à ce que le second membre, qui représente empiriquement la petite hauteur du prisme fluide dont