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SUR LES PRÉPARÂTIONS MÉCANIQUES.

ÉTUDES

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ront contribuer à jeter quelque jour sur un point de l'art des mines qui n'est pas sans obscurité. Mon travail est divisé en quatre parties.

io° J'ai établi , par voie expérimentale, les lois relatives à la chute des minerais au milieu d'un fluide soit, en repos, soit en:mouvement. lbo J'ai cherché à donner approximativement la mesure de l'effet des différentes causes perturbatrices qui mettent obstacle au jeu des pesanteurs

I. Recherches sur la précipitation des minéraux au milieu d'un liquide en repos.

Recherches sur la chute des minéraux ità milieu de l'air en repos ou en mouvement. Hl. Exposé d'un nouveau système de criblage et de lavage basé sur la précipitation des minéraux au mileu de ïeau en mouvement. IV. Exposé des soins à prendre pour retirer d'un minerai brut donné le plus possible de minerai suffiemment net.

spécifiques.

12° j'ai fait voir ce qui manque à la formule relative à la chute des corps sphériques de densilé et de diamètres différents pour être applicable

aux formes variées des minéraux métalliques et pierreux. 13° J'ai prouvé l'impuissance de la ventilation comme moyen précis de préparation mécanique et indiqué les causes de cette impuissance. 4° J'ai indiqué un nouveau mode de criblage qui paraît être de nature à fonctionner plus rapidement et d'une 'manière bien moins imparfaite que les différents moyens usités jusqu'à présent. 15° J'ai proposé un nouveau système d'essai très-expéditif et qui semble pouvoir suffire pour certaines matières. 160 Enfin , j'ai exposé la suite des moyens qui me paraissent capables de conduire à la moindre déperdition possible de minerai. Les obligations du métier laissent rarement la faculté, de Lunel à des expériences minutieuses et de longue haleine toute la précision nécessaire, toute la suite déshable pour remplir complétement un pareil programme;. aussi plusieurs des

I. Recherches sur la précipitation des minéraux au milieu d'un liquide en repos. Lorsque des fragments de minerai se trouvent abandonnés à eux-mêmes dans un milieu fluide, les forces qui déterminent la vitesse de la chute dépendent de nombreux éléments, tous variables et dont la mesure précise est, à bien dire, insaisissable : ce sont la densité, le volume et la forme

des différents grains minéraux sur lesquels ou opère, la densité du fluide, sa consistance, enfin la liberté plus ou moins grande laissée au mouvement de chacun des fragments, par suite de leur rapprochement plus ou moins grand soit entre eux, soit par rapport aux parois du vase dans lequel la précipitation a lieu. Il est inutile d'insister sut l'extrême variabilité

données dont j'ai fait usage, plusieurs des résultats que j'ai obtenus laissent-ils à désirer. je n'ai passé outre que lorsque les conséquences pratiques de ces résultats. Mont paru secondaires. Aussi j'espère que, malgré leur insuffisance, ces recherches pour-

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Plan tlu mémoire.