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ÉTUDES

pour séparer le sulfure métallique de sa gangue, que préparés à l'eau à la manière ordinaire. Il est évident d'ailleurs que les différentes ac-

tions perturbatrices dont nous avons donné la mesure peuvent agir simultanément dans le même sens, car cette simultanéité fort concevable (:l'ai!leurs, est nécessaire pour rendre compte des variations de t à 2 , et surtout des variations de à 3 que présentent les temps de chute inscrits sur

les tableaux n" III et IV. On peut s'assurer, en effet, que pour réaliser une aussi grande différence , il faut le concours des plus grandes diffé-

rences attribuables à la forme, au calibre et à la densité. Or, si pour une même substance la simultanéité de ces différentes actions se manifeste si évidemment , à plus forte raison peut-il en être ainsi pour des substances différentes qui se précipiteraient ensemble au milieu de l'eau ; car plus les matières qui se précipitent ensemble seront de nature variée, plus elles auront chance de réunir à un haut degré les plus grandes différences possibles ent;..e les éléments influents. Influence

Précédemment nous avons eu occasion de re-

de 1" sin'Uwe marquer que l'amplitude des variations que le eadc,sminerauxsur les différences libre comporte pour une même substance était: en dandseleeshuter relation avec la nature des minéraux mis en expéiflème

rience; il importe maintenant de rechercher ce que devient cette relation par rapport aux temps

sont sujet.

de chute..

auxquelles

les grains d'une

Or *fon considère d'abord les sables proprement dits, c'est-à-dire les quatre premières classes dti.tableau n" IV, qui est à la fois le plus étendu et le plus dighe de confiance , et si, prenant pour chacune des classes le rapport entre le maximum

et le minimum de durée du temps de chute,

4r' réunit en une seule moyenne les quatre résultats SUP. nes PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.

propres aux quatre classes d'une même substance, on trouve Pour la pyrite Galène. Blende. Baryte sulfatée. . . Chaux earbonatée. Plombagine. . . .

Houille.. . ....

Quartz ...... .

i fillioo 155floo 182/too 182itoo 186/i oo 220/100 250/100 280/100

Le tableau n° III, lorsqu'on en écarte la seconde classe (qui fait exception, comme on l'a déjà vu), ce tableau donne pour les grenailles des résultats Peu différents de ceux qui précèdent, savoir Pour la galène. Houille Quartz.

13o/ i oo

178/loo .

.

.

2Goiloo (i)

C'est la bouille qui présente la différence la plus sérieuse ; mais cette différence , qui se trouve d'ail-

leurs un peu exagérée par une cause accidentelle, sera facilement expliquée. On remarque que les différences applicables aux grenailles sont généralement inférieures à celles qui ont été trouvées pour les sables. Le contraire aurait lieu si l'on comparait les sables non plus à des matières de plus gros calibre, mais à des sables plus fins. Ainsi pour la galène, par exemple, (i) Pour le quartz , j'ai cru devoir éliminer la forme excessivement aplatie de trois parcelles appartenant au dernier groupe de la quatrième classe; pour cela j'ai combiné le chiffre propre à ces parcelles avec le chiffre relatif à l'avant-dernier groupe de la même classe.