Annales des Mines (1851, série 4, volume 20)
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ÉTUDES 550 un appareil capable de réaliser ce nouveau moyen de classement ; ce sera pour plus tard. Reste à rechercher, au point de vue dé la sépaEtude des réactions ration des matières par voie de précipitation , si auxquelles plusieurs grains les résultats que nous avons obtenus pour des , qui se précipitent
isoles tombant dans un milieu qu'on peut 'considérer comme indéfini , ne doivent pas subir quelques modifications quand oh opère non plus sur des grains isolés, mais sur des masses, seul cas dont la pratique ait à tenir compte. Dès le début j'ai fait remarquer qu'indépendamment des causes perturbatrices dont j'ai tâché .
simultanément gralt1S peuvent être exposés.
de mesurer l'intensité, il peut en exister d'autres dues à la réaction des matières soit entre elles, soit contre les parois du vase --au milieu duquel la
précipitation a lieu. Cette réaction peut être directe ou indirecte. Elle serait directe sites grains les plus rapides poussaient devant eux les plus lents; ou encore si plusieurs grains restaient associés pendant leur chute , de manière à se compor-
ter comme s'ils avaient pour diamètre et pour densité le diamètre du groupe, la densité du mélange. La réaction serait indirecte si chaque grain
restant hors du contact de tout autre, la densité du liquide ambiant se trouvait momentanément
accrue par la présence des matières en suspension; ou encore si quelques grains restaient emprison-
nés entre d'autres pendant tout ou partie de la descente, de manière à pouvoir être considérés comme renfermés dans un tube étroit dont les parois seraient représentées par Une couronne
Effet
des réactions directes.
de
grains descendant autour de celui dont on s'occupe. L'effet des réactions directes est manifestement
nuisible à la séparation des matières de densités
différentes. Mais il est difficile de dire quelle peut
SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
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étre l'importance réelle de cet effet dans une pratique courante qui serait entourée de soins convenables. Je mentionnerai deux observations peuvent être à cet égard de quelque utilité. qui La première observation est relative au volume maximum de matière qu'il paraissait de projeter à la fois dans notre cylindreconvenable de Orn,20 de diamètre et de 6 mètres de hau:eur. J'ai constaté qu'au delà d'une quantité de gros sable équivalente à un tronçon cylindrique ayant le diamètre de la colonne d'eau et pour hauteur 4 à 5 centimètres seulement, la matière descendait d'abord en bloc sans se laisser pénétrer par l'eau pour ne se diviser qu'à une certaine profondeur, de sorte que la descente des grenailles les plus apparentes se trouvait sensiblement accélérée. L'accélération paraissait d'ailleurs être la même pour le quartz et pour la galène, et reflet nuisible consistait, pour la majeure partie de la matière, en une perte de la hauteur de chute, c'est-à-dire en un raccourcissement de la colonne à précipitation. Mais taines parties extérieures ne participaient cerpas à l'entraînement de la masse et restaient ainsi en arrière; ce qui donnait lieu à une confusion trèsgrande dans les résultats. Les sables sur lesquels nous opérions très-humides, mais très-maigres, il s'y étaient des poussières ou sehlainms en quantité trouvait Peut-être que si ces sables avaient notable. été projetés sur toute l'étendue de la section de notre on aurait pu, sans inconvénient, dépassercolonne, la faible épaisseur qui vient d'être indiquée ; mais cru devoir éviter de trop rappiocher les j'avais matières des parois intérieures du tube à précipitation et, pour cela, je me servais d'unpeiit cylindre à fond