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Annales des Mines (1851, série 4, volume 20)

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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX

DU MANSFELD.

éviter au moyen d'un bassin mieux approprié aux nécessités du travail. Fâcheuse La fâcheuse influence du zinc se fait, d'ailleurs, influence du zinc sur la durée des egaiement sentir sur la durée des campagnes ; la campagnes. masse de crasses qui obstruent le fourneau augmente plus rapidement. Au reste, c'est là un fait général pour les minerais plombeux ou cuivreux, où le zinc abonde ; jamais nous n'avons vu au Hartz , à Freiberg, de longues campagnes dans de pareilles circonstances. A Oberehütte , on marche à l'air froid; les Travail à l'air chaud et à l'air froid.

machines soufflantes sont encore de vieux soufflets en bois rendant fort peu d'effet utile.. Le défaut

d'emplacement empêche seul l'établissement des nouvelles machines et d'un appareil à chauffer l'air. Établissement d'une cagniardelle à Mit telhütte.

A Mittelhütte , en même temps qu'on introduisait les nouveaux fourneaux on a installé un appareil à chauffer l'air et une nouvelle Machine soufflante : c'est la cagniardelle ou vis soufflante. Nous avons pu nous en procurer tous les dessins: nous allons ajouter quelques explications. On distinguera sur les fig. i, 2, 3,4 (Pt. xiX), une roue hydraulique R, sur l'axe de laquelle est une autre roue d'engrenage conique EE qui meten mouvement une autre roue fixée sur l'axe aci Cet axe est un cylindre creux en fonte qui fait le noyau d'une vis formée elle-même par les tôles H", h, h', h", fig. _?.. Cette hélicoïdales H, vis est enfermée dans un cylindre formé de pièces de tôle assemblées comme dans les chaudières à vapeur, les têtes des rivets étant bien noyées à

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étanches, et que cette maçonnerie mm est main-

tenue par une autre en pierres qui se rattache aux murs M du bâtiment ; enfin, on distinguera encore les tuyaux et conduits RR', rr', destinés au dégagement de l'eau hors du bassin , dès qu'il en est besoin.

Voici comment fonctionne cet appareil comme machine soufflante

C'est, en définitive, une simple vis d'Archimède; mais au lieu de plonger seulement l'extrémité inférieure de la vis dans l'eau , on l'y plonge jusqu'à moitié de son orifice supérieur, et voici ce qui e passe pendant la rotation du cylindre UU'. L'élément supérieur de la vis se trouve constamment dans l'eau pendant la première demi-rotation, et pendant la deuxième , constamment dans l'air. Pendant la première période, l'eau s'introduira sur la surface hélicoïdale de la vis et mar-

chera de Manière à venir toujours occuper la partie inférieure du compartiment formé par deux

filets de vis consécutifs; pendant la deuxième l'air occupera l'espace laissé libre par le mouvement de l'eau qui avance toujours sur la surface hélicoïdale. A la 1/2 révolution suivante (la 3e), l'eau s'introduira de nouveau et pressera la colonne

d'air, ainsi emprisonnée et forcée de suivre les colonnes d'eau jusqu'à l'extrémité inférieure du cylindre. L'air se comprime de plus en plus sous les colonnes d'eau qui séparent les espaces occupés

l'intérieur, pour éviter les aspérités. On remarquera que le réservoir qui contient l'eau, dans

par l'air. La coupe verticale, //g 2, montre qu'après la dernière spire, l'air gagne la partie supérieure du cylindre, où il trouve le tuyau TPT"... qui le mène au régulateur, puis au porte-vent ou bien encore à l'appareil à chauffer l'air. La fig. 3

laquelle fonctionne la vis, est en briques, à

montre la disposition des tuyaux portant l'air de la

joints