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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE

remplacés par des traversés, et en parcourant l'Angleterre on voit le§ acCôténients &titi grand nimribre dé lignes jonchés de dés en pierre auxquels on substitue successivement des supports en bois. C'est même un fait assez curieux que de voir l'abandon de l'ancien système de supports se consommer an metnerit où les perfeetionnements apportés aux machines, et les essais de toute nature que l'on tente pour améliorer la pose des voies, font disparaître en partie les inconvénients qui l'ont fait proscrire, et le rendent supportable, lorsqu'en n'a plus à tenir compte des frais de premier établissenient. La pose des dés en pierre est assei cotiteuse ; et elle exige beaucoup de soins ; lorsque la qualité de la pierre n'est pas très-convenable , les blobs se fendent sous l'action des chevilles en bois et des chevilles en fer dont l'emploi combiné est nécessaire pour fixer les coussinets; lorsque là pierre est tendre, quoique douée d'une

grande ténacité, les cbussinets ébranlés par l'action des véhicules circulant à grande vitesse , la Creusent à la longue et S'y incrustent en quelque sorte , ce qui exige un remaniement fréquent de§ attaches; l'absence de liaison entre les deux cours de rails ; l'indépendance des dés qui permet leur déversement , ou leur enfonce-

ment irrégulier dans le ballast, leur épaisseur et la difficulté du bourrage ét du relevage , rendent leur entretien dispendieux ; enfin leur - manque d'élasticité malgré le soin qu'on a pris dans beaucoup de cas dé placer sous le coussinet une plaque de feutre goudronné,

est nuisible à la conservation des rails et chi matériel roulant et même jusqu'à un certain point incommode aux voyageurs. Les traverses en Ms dontietit incontestablement à la

voie plus de fixité que les dé, il n'y a plus à craindre les variations d'écartement des rails , lé déVetsertient

ÉN 1851.

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des cousinets , l'entretien est plus thCile et plus détruisent rapidement et mique ; mais les traverse §

leur renouvellement est une source de frais considérables ; les moyens d'attache des cenSsinets sont insuffisants , les .cheville S s'ébranlent. pebe que le bois pourrit et surtntit or suite des itetiOns exercées sur les rails par le mouvement des traitiS , les traversés prennent du jeu dans le ballast et exigent son remaniement fréquent ; elles éprouVent même souvent un déplacement transversal à la Voie gni se Manifeste par des dulations sensibles à rceil dans là pose des rails. Le système des longuerines tel qu'il a été adopté pal

M. Brunei Sur la ligné. du Great .,Western, présente quelques inconvénients, mais il est incontestablement préférable au système des traverses. Lés rails, Sbutenuà dans toute leur longueur,. n' but paS besoin d'avoir une résistance et un poids aussi eütisidérables que lés rails ordinaires fixés sur des stipportS discontinus, la résistance du bois s'ajoutant à celle du fer ; la déflexion atiX

joints est moins considérable et les chocs qui en sont la conséquence moins intenses ; tout lé syStème présente une élasticité favorable à là conservation du matériel; en cas de déraillement lés rôties Sdrties de la Voie peuvent rouler sur les longuerineS et les chances d'accident sont atténuées ; on à objecté au système dès longuerines son prix de revient plus élevé et la plus grande quantité de bois nécesSah'e pour supporter leS rails, on a objecté également les frais d'entretien plus considérables, mais les objections tombent même , si l'on remarque qu'il l'époque où des coMparaisons. de cette nature étaient faites, les traVerseS dé.taient pas aussi rapprochées et n'avaient pas des ditfiétisions aussi considérables que maintenant, que là ViteSsé des trains n'était pas encore accrue d'une Maniéré atiSSi