Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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PRODUCTION DES MINES DE striA.m.
Glasgow obtiennent en mettant en oeuvre le coton américain; la renommée des aciéries anglaises, l'immense commerce auquel elles donnent lieu, n'ont pas d'autres bases que l'exportation du fer suédois. Les États-Unis
d'Amérique, qui ,dans ces derniers temps ont fait de si grands progrès dans l'art de fabriquer et d'ouvrer l'acier, commencent à s'assurer les mêmes moyens de
NOTICE SUR LE TERRAIN HOUILLER DE SINCEY ( CÔTED'OR) (1) Par M. GUILLEBOT DE NERVILLE, Ingénieur des ruines.
succès que l'Angleterre s'est acquis depuis deux siècles.
Les chiffres suivants donnent les quantités de fer en barres exportées pour les principaux pays de destination, et prouvent que la France ne vient qu'au cinquième rang parmi les contrées qui reçoivent le fer suédois :
MM. Élie de Beaumont et Dufrénoy ont décrit le terrain houiller de Sincey dans le premier volume de leur magnifique ouvrage sur la géologie de la France (2) ;
Grande-Bretagne et Irlande, . . Amérique du Nord. Danemark Portugal, Madère, Açores, etc. France. Pays divers.
.
skipf.
g. m.
177.706
24'.689
15,453 118.298
178.776 65.685
52.743
1111.530
5.439 /29.369
41.397 175.942
559.000
748.010
Il existe des mines de cuivre en beaucoup de localités ; mais il n'y a pour ce métal que deux centres importants de production, Atvidaberg et surtout Storakopparberg plus connu dans le monde métallurgique sous le nom de Fahlun. La production du cuivre s'est élevée en i844 à 9. 929 skipf. (15. 5o 2 q. m. ) . L'exportation s'est élevée à 8.488 skipf. 1.544 q. rn.) . Les autres produits métallurgiques sont l'argent, le plomb , le cobalt, le soufre, le sulfate de fer, l'alun , le charbon de terre , etc. ; mais la valeur de tous ces produits est peu de chose par comparaison avec celle du fer et du cuivre. F. L -P.
ils ne lui ont consacré qu' une page, et cependant ils n'ont omis aucun des traits qui pouvaient servir à le caractériser et à le classer. L'époque où ils le marquaient sur leur carte (1856) est à peu près celle où M. de Nalisouty, aidé d'un maître mineur allemand, venait d'en faire la découverte et de le mettre en exploitation; depuis, ce terrain est resté pendant sept années le siége de travaux de recherches, toujours assez restreiuts , qui n'ont réussi qu'a montrer son allure tourmentée et qu'on a fini par abandonner comme improductifs. L'étude que j'en vais faire et qu'après ce préambule on va trouver bien développée, n'aura donc qu'un but presque purement scientifique ; mais parler ainsi de ce terrain et commencer par mettre à peu près à néant les espérances industrielles qu'on pourrait songer à fonder sur lui, c'est peut-être détruire dès l'abord l'intérêt que son nom seul inspirait en réveillant une idée de richesse. (i) Extraite de la description géologique de la Côte-d'Or.
(2) Explication de la carte géologique de la France, t. I",
p. 682.
Préambule.