Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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134 Contact
Tlign.AIN, HOUILLER
Quand ce porphyre est développé, il existe à son
du porphyre
Contact avec le terrain houiller une roche de frottement
encaissants.
très-reconnaissable, sorte de conglomérat de grès et de porphyre à fragments anguleux soudés par un ciment euritique presque toujours kaolinisé et ramené par là décomposition à l'état de l'argile des salebandes de filons ; ce conglomérat est toujours très-peu épais
et des terrains
qüelques décimètres; au plus) et se confond très-vite, du moins anx affleurements où je l'ai observé, avec le poudingue et le grès d'origine sédimentaire au détrinient desquels il a été en partie formé. Quand l'interca-
lation du porphyre ne consisté qu'en une nappe peu épaisse, la roche de frottement est empiétement absente mi représentée seulement par une mince salebande qu'il est même quelquefois difficile de distinguer: Il existe une salebande semblable au contact du schiste micacé on du gneiss , mais elle est plus purement argileuse et tranche davantage avec le porphyre.
Si l'on côtoie le mur du terrain houiller jusqu'auutile d'insister, bien que les gîtes n'en soient phis iiiiiiSés anjourd'hui , s'exploitait principalement entre la Charinée et
Sincey. Il était nécessaire pour eh tirer parti, d'en séparer complètement les fragments de porphyre non décomposés et de la faire passer sous une meule pour écraser les grains de quartz qu'elle renfermait en grande quantité. En cet état, on la moulait en briques dont on pouvait construire en toute sûreté les autels et les parois intérieures des fours à réchauffer et à puddler. Rendue à l'usine de la Maisonneuve, elle revenait ior,50 le mètre, savoir 2 francs d'extraction, o,50 d'indemnité au propriétaire du sol, et 8 francs de frais de transport.
On pourrait extraire une terre semblable sur la majeure -Partie de la lisière nord de la bande carbonifère ; il ne faut pas
la confondre avec une autre terre qu'on rencontre à peu près au milieu de la tranche du terrain houiller sur l'affleurement d'une couche de grès feldspathique en décomposion. Cette seconde terre ne vaut pas la première, elle est plus maigre et cependant moins réfractaire,
SINCEY (CÔTE-D'OR).
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dessous de Ruffey, on ne perd de vue le porphyre que lorsque le terrain houiller lui-même disparaît so uS le plateau liasique de Thostes. AU pont de Bierre , Sur lé chemin de Bierre à Ruffey, , 4 à 5o6 Mètres avant d'atteindre la grand'route de Senint à Saulieu, oh voit é"-e terrain s'amincir très-rapidement et se terminer biseau où les couches de grès et de sehistes sont ferté= ment laminées et tordues, au milieu d'une masse de Ce porphyre de plus de 100 mètres d'épaisseur qui n'est que la réunion en une espèce de fer de lance des nappes du toit et du mur. Là s'arrête le terrain houiller à l'est. Si l'on veut remonter son affleurement en suivant, cette
Ce porphyre contourne
l'affleurement
houiller à l'est.
fois, son toit, on y trouve pendant plus d'un kilomètre un porphyre identiquement semblable à celui qu'on a quitté au mur. Ce porphyre, toutefois, ne tarde pas à s'oblitérer : souvent il disparaît complètement ou au moins il est impossible d'en retrouver la trace sous les détritus du granite ; quelquefois il dégénère en enrite rougeâtre sans cristaux de quartz ni de feldspath,
Du porphyre quartzifère intercalé
au toit du terrain.
poussant des rameaux dans le granite. D'autrefois il devient granitoïde : sa pâte prend une structure confuse, il s'y développe des paillettes de mica, et la roche semble se fondre insensiblement avec le granite du toit. L'un des points où ce porphyre redevient le mienx lui-même et où l'on peut de nouveau constater son identité avec celui du mur, est la sortie du bois de la Trèéhe, sur la route de Rouvray à Avallon, près du petit étang de Sainte-Magnance. En ce point, les deux nappes per-
Affleurement de
phyriques sont très-épaisses et soudées au terrain pri- Sainte-Magnance
mitif encaissant; elles réduisent la tranche du terrain houiller presqu'a 100 mètres et l'enchâssent tout à fait verticalement, mais elles ne l'interrompent pas ; des deux côtés de la tranche, le porphyre a exactement les mêmes caractères minéralogiques et le même aspect;