Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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cend. Ces deux systèmes sont installés à o',85 l'autre, distance mesurée d'axe en axe. Cages
d'extraction.
DE M. FONTAINE.
PARACHUTE
de
La cage (fig. i et 2 ) est à deux étages, et disposée pour recevoir deux wagons contenant chacun 5 hecto-
litres de charbon. Elle se compose d'abord de trois châssis horizontaux en chêne ayant extérieurement it",14 de longueur et om,675 de largeur. Entre le châssis
inférieur ef et le châssis intermédiaire cd, il existe un intervalle de n,55; de ce dernier au châssis supérieur ab, la distance est de im,75. Les trois châssis sont réunis entre eux par des mon-
tants en frêne présentant une section de on', i o sur om,o5. Ces montants h, au nombre de six, sont appliqués trois par trois sur les longs côtés des châssis, et fixés par des équerres en fer. Ils laissent entre eux des intervalles de 0.",5o de largeur, remplis en partie par des madriers en chêne de im,24 sur o,o5. Ces madriers nt sont assemblés sur les châssis au moyen de vis à bois. Sur le cadre inférieur cf et sur celui intermédiaire cd sont établis des planchers destinés à supporter les deux wagons contenant la houille. Le cadre supérieur ab est complètement libre à son intérieur ; c'est entre les côtés
de ce cadre qu'est placé et que fonctionne le mécanisme du parachute.
D'après les détails qui précèdent, le châssis supérieur de la cage supporte le poids des deux étages, celui des wagons et de la houille qu'ils renferment. Ce châssis est lui-même suspendu à une très-forte traverse en fer id parallèle à ses longs côtés placée à égale dis-
tance de chacun d'eux, et qui se termine à ses deux extrémités par des fourches destinées à embrasser les
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deux guides d'un même système et à glisser le long de ces guides. La cage n'est pas seulement engagée sur les longuenues par les deux fourches dont nous venons de parler. Elle est encore pourvue de coussinets en fonte boulonnés sur les petits côtés du châssis inférieur el'. Ces coussinets s ont intérieurement la même forme que les fourches et remplissent le même office;
La traverse ici se trouve à une petite hauteur audessus du châssis ab. La distance de son axe horizontal
au plan de la surface supérieure de ce châssis est de orn,19 seulement.
Cette traverse et le châssis sont rendus solidaires par deux fortes barres de fer méplat p,p de orn,o90 de largeur moyenne sur o'n,o18 d'épaisseur. Ces barres passent sur la traverse à laquelle elles sont réunies par des boulons, et viennent saisir par-dessous les longs côtés du châssis ab. Elles sont également fixées sur ce châssis par des boulons et des écrous.. Le châssis ah, la traverse ici et les deux chevrons en fer p, p forment en quelque sorte la charpente sur laquelle vient s'appliquer la couverture de la cage. Cette couverture se compose de deux portes en tôle u, de 2 millimètres d' épaisseur, mobiles autour de charnières y
placées sur les madriers m. Non-seulement ces deux portes reposent sur le système que nous venons de décrire : elles s'appuient encore à leurs extrémités sur des supports qr consistant en barres de fer de orn,o6o de
largeur sur om, oo6 d'épaisseur. Ces barres, comme celles p, embrassent à la fois la traverse Id et le châssis ab sur lequel elles sont simplement vissées. L'ensemble, vu le peu de portée des pièces qui le composent, présente une très-grande solidité et constitue un chapeau destiné, en cas de rupture de la corde, à pro-