Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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ou, à cause de l'équation relative au premier étage : M,
= o.
P(L,
En faisant de même l'épaisseur variable égale à y, et la égale à x,, on a distance L, constante =
x,
e', L,
L,
et ainsi de suite pour tous les autres étages. Si l'on a: = etc., les proe,= etc., et L L, = L, e fils formant les amincissements sont identiques pour toutes les feuilles.
Il est facile de reconnaître que la forme en lame de poignard, et qui consiste à ne pas amincir les étagements, mais à réduire leur largeur en triangle satisfait également ; seulement elle donne lieu à trop de déchets. De ce qui précède résultent deux manières d'ailleurs feuilles de même peu différentes de construire un ressort épaisseur 10 En formant toutes les feuilles d'épaisseurs égales et Ressàorts
de même rayon.
Ressorts cê, rsàde éceerni tter se feuilles
et dont les épaisseurs sont légèrement croissantes.
et de rayons égaux, auquel cas le ressort a une trèslégère bande de fabrication ; 2° en traçant toutes les feuilles d'un même centre avec des rayons s'augmentant successivement des épaisseurs, et ces épaisseurs elles-mêmes augmentant légèrement du haut vers le bas, proportionnellement à ces rayons, de manière à ce qu'on ait toujours 2r
e,
e,
2r,
21.0
25g
RESSORTS EN ACIER.
RESSORTS EN ACIER.
etc. = = 2r,,
a étant l'allongement proportionnel, le ressort étant aplati. Dans ce cas, les feuilles conservent, après l'assemblage, leur flèche de fabrication. Outre cet avantage, cette seconde méthode présente encore celui que le vo-
lame est un peu plus faible que quand tous les rayons sont égaux. Il suffit pour le voir de se reporter à la fig. 4. Dans ce cas, le profil extérieur du ressort aplati rentre un peu en dedans de la ligne droite ABK . qui termine le ressort à feuilles d'égale épaisseur. La démonstration est d'ailleurs tout à fait semblable à celle faite précédemment. Au reste , la différence des deux méthodes est peu de chose ;
cependant la différence des deux volumes est trèssensible.
Avec ces ressorts, dont les feuilles croissent légèrement du haut jusqu'en bas, on aura toujours à appliquer les formules générales. Les épaisseurs de chaque feuille se détermineront toujours par les relations 2r
e, etc,
a étant l'allongement proportionnel qu'on désire avoir quand le ressort sera aplati ; les étagements se calculeront toujours d'après les formules L
'
=
= Pr, 111
111; L
Pr
'
L'
Pr,'
ete. ,
dans lesquelles P représente toujours la moitié de la force qui doit aplatir le ressort. Ici les étagements iront en augmentant depuis les extrémités du ressort jusqu'au centre , car ils varieront comme les quarrés des épaisseurs des feuilles. S'il arrive que les épaisseurs augmentent de quantités trop petites pour qu'on puisse donner à toutes les feuilles les épaisseurs calculées d'après leurs rayons, on donnera à plusieurs feuilles, en partant du haut, une épaisseur commune égale à la moyenne entre leurs épaisseurs et un étagement commun, égal à la moyenne de leurs