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Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)

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RESSORTS EN ACIER.

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RESSORTS EN ACIER.

Voici les conséquences principales qui ressortent de ces expériences.

L'acier fondu, trempé et recuit au-dessous du rouge lumineux dans l'obscurité, commence à éprouver des allongements permanents sensibles , à une limite d'allongement proportionnel élastique, qui varie de 0,004

o,005. Pour des allongements de o,o06 , 0,007 et o,008 , l'allongement permanent augmente, mais n'est jamais considérable. Pour des allongements qui ne dépassent pas o,005 à o,006 , la répétition d'un même allongement élastique n'influe plus sensiblement sur l'allomement permanent, et au delà de o,006 cette influence est toujours très-faible. L'acier non trempé éprouve beaucoup plus tôt des allongements permanents , et ceux,ci sont bien plus

grands. Le martelage paraît aussi avoir pour effet d'abaisser la limite à laquelle les allongements permanents commencent se manifester.

Pour l'acier cémenté non corroyé, cette limite est comprise entre n, oo5 et ()1904 d'anongement élastique ;

de plus, les allongements permanents sont plus con-

La disposition employée consiste en une traverse de , dont la surface est parfaitement dressée; elle porte deux supports ss en forme d'équerres sur lesquels est placée la feuille d'acier, qui est pressée en son milieu par un étrier en fer ee, retenu par une pièce transversale et par deux écrous. Neuf de ces appareils et neuf feuilles mises ainsi en expérience ont donné au bout de quinze jours les résultats suivants bois if (fig.

NUMÉROS des tameaux

precédents auxquels se rapp0rtent les feuilles mises

en experience.

Acier fondu. .. Id Id Id Id

Id

Acier cémenté. .

de l'étrier

I

0,0025 0,0025 0,00'25 0,003

16

0,003 0,004 0,005 0,005 0,004

15 .

mise en Place,

de

12 10

2 4

Id I

la feuille

FUGUE persistante après l'enlèvement

ALLONGEMENT

5

0,0 006 0,00025 0,0005

sidérables. Pour l'acier corroyé, cette limite est en général cependant une des feuilles soumises aux expé-

Ces feuilles doivent rester ainsi pendant fort longtemps et seront examinées de temps en temps.

riences n'a commencé à se déformer d'une manière permanente qu'après un allongement sous charge

de ces expériences que les allongements qu'il convient de ne pas dépasser pour l'acier, peuvent varier de 0,002 à o,003 , suivant les qualités du métal sous la charge normale, ou dans la position extrême à laquelle les sur-

inférieure;

de 0,004.

Le coefficient d'élasticité n'a pas toujours été le même ; cependant en adoptant le chiffre 20.000 kilogrammes par millimètre quarré , l'erreur ne sera jamais considérable. J'ai commencé de plus une série d'expérienees pro-

pres à constater rin4luence 4 temps ou de la permanence des charges.

Comme conséquence pratique, il semble résulter

charges et les oscillations puissent avoir pour effet d'amener le ressort Dans les meilleurs ressorts faits jusqu'à présent, l'acier travaille habituellement à environ 0,0022 sous la charge normale. Il résulte aussi de ce qui a été dit relativement au mouvement oscillatoire des ressorts, que l'augmentation que les oscillations