Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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SOUPAPE DE SURETE
AVEC LEVIER A ÉCHAPPEMENT.
soit point étranglée et puisse sortir abondamment et
à l'extrémité du grand levier G, qui s'appuie sur le
sans obstacle. Tel est le problème que nous nous sommes proposé de résoudre, et que nous avons en effet résolu
centre de la soupape afin de maintenir celle-ci appliquée
par un mécanisme bien simple, qui a l'avantage nonseulement de coûter peu, mais encore de s'appliquer sans difficulté aux appareils de sûreté existant, soit sur les chaudières de locomotives, soit sur les chaudières de la marine ou des usines. Il sera bien facile de comprendre ce mécanisme et le principe sur lequel il est fondé, en jetant les yeux sur le dessin (Pl. IV) et sur la description qui suit : La fig. 16 de ce dessin représente en élévation de côté, un appareil de sûreté à ressort du système employé dans les chemins de fer. La fig. 17 représente la coupe vue de face. On suppose dans ces figures que la soupape de sûreté est fermée, c'est-à-dire que la tension de la vapeur dans la chaudière est inférieure à la pression maximum pour laquelle l'appareil est réglé. La fig. i 8 représente en coupe verticale le même appareil avec la soupape ouverte, ce qui suppose qu'il y a excès de pression dans le générateur. Pour peu que l'on examine ces figures, on reconnaît sans peine que le mécanisme que nous avons ajouté au
système ordinaire consiste simplement dans l'addition d'une sorte de règle A, terminée à sa partie inférieure par une espèce de talon à plan incliné a, et qui s'assemble à sa partie supérieure par une double articulation à deux brides cintrées B, B', dont l'une,
B, se relie avec la tige verticale C, qui reçoit la pression du ressort à boudin D, renfermé dans la
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sur son siège. A l'extrémité de la boîte cylindrique E, qui renferme le ressort à boudin, se trouve une pièce faisant corps avec elle, et qui du côté de la règle A présente un appendice avec deux mentonnets b et 11. C'est entre ces deux mentonnets que s'ajuste et glisse la règle dans sa marche ascendante ou descendante. On règle à l'avance la position de cette pièce sur la boîte de manière à correspondre exactement à la pression maximum à laquelle la chaudière doit marcher, de telle sorte que dans cette position la règle et, par suite, tout le mécanisme se trouvent comme l'indiquent les fig. 16 et 17, au moment ou la tension de la vapeur est près d'arriver au maximum fixé. On voit alors que la tige filetée F, et, par suite, la tringle se soulevant et enlevant avec elle la règle A, le talon a de celle-ci abandonnera aussitôt le mentonnet b, et le plan incliné de ce talon venant alors rencontrer le second mentonnet II, la règle se trouvera aussitôt dégagée et chassée immédiatement jusque dans la position inverse fig. 18, à cause de la disposition particulière de son assemblage avec les brides excentrées B et B' qui la réunissent, comme on l'a vu, d'une part, à la tête de la tringle C, et de l'autre à la chape de la vis V. Il en résulte que le levier G occupera immédiatement
une position assez élevée, et que, par suite, la soupape sera elle-même élevée d'une quantité suffisante pour le dégagement instantané de la vapeur.
boîte E, et dont l'autre , celle supérieure B', se relie également à charnière avec la chape qui forme la tête de la vis ou tige filetée F, applique, comme on sait, TOME I, 185m.
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