Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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376 Coule probable de reerasement de la veau,.
INFLUENCE ,DES PROGRES DES LOCOMOTIVES
ration de la pression normale aux jointe et par suite de l'épaisseur, à laquelle on serait conduit le plus souvent en négligeant la cohésion et le frottement des remblais. C'est probablement ce qui a eu lieu dans le cas dont il s'agit ; un système aussi rigide que la voûte supportée par des culées dont le renversement était absolument impossible, ne pouvait fléchir, même très-légèrement, que par suite de l'éerasernent des matériaux en quelques points. On conçoit donc que cette inflexibilité initiale ait eu pour effet de reporter partiellement sur la voûte le poids des portions adjacentes du remblai. En considérant, en effet, la partie supérieure de celui-ci comme un massif distinct reposant sur le plan horizontal pas-
sant par les naissances de la vete , sa base était in-, compressible au droit do la voûte, et très-compressible de part et d'aUtre. 1_,e tassement de la partie inférieure, de chaque côté de la voûte, devait donc imposer à celle-ci une surcharge très - considérable (1) , et
c'est très - probablement à cette cause plutôt qu'a quelques mal-façons (9) qu'on doit attribuer l'écrasement observé, Mais cet écrasement, et l'affaissement En admettant la compensation indiquée tout à l'heure, évaluant à 2,2oo kilogrammes la pesanteur spécifique de la charge, et considérant les joints de la clef comme des joints de rupture, on trouve pour la pression maximum dans le ban-
deau do l,92 d'épaisseur, 5e,65 Par contimere quarr, grès provenait des carrières des environs d'Iiiirunelerom ,
connues pour fournir des matériaux de très-bonne qualité ; quoiqu'on n'eût pas laissé au grès le temps de s'essuyer, il est à peu près certain qu'il était en réalité soumis à une charge
maximum beaucoup plus considérable, à l'instant où les joints ont commencé à s'ouvrir d'an côté, et à s'écraser de l'autre. Le passage voûté était surmonté de trois étages de voûtes
en décharge e, r, ( fig. 4, 5 et 6) dont les culées étaient, comme les murs extérieurs , en moellons bruts de schiste micacé. L'écrasement des joints mal dégauchis des cillées avait entraîné l'affaissement de ces décharges, qui avaient ainsi gnimiéternert manqué leur but. D'un autre até, on
SUR LE TRACÉ DU CeEMINS 1
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qui en était la conséquence , mettaient en jeu l'arc-hou- Réduction tement ; la pression à laquelle la voûte était soumise se dedti. a négst,i trouvait par cela même notablement réduite, et sa sta-
bilité assurée dès lors, selon toute apparence, d'une manière indéfinie. La plupart des remblais se constituent plus ou moins
rapidement suivant leur nature, soit par suite du rétablissement de la cohésion, soit par suite de l'enchevêtrement de leurs éléments et du frottement, dans un état tel que des passages de faible ouverture peuvent s'y maintenir sans être revêtus. De semblables remblais ne doivent donc, une fois le travail du tassement accompli et
l'équilibre établi, exercer sur les voûtes qu'une pression très-limitée, quelle que soit leur hauteur : et semble qu'on peut se préoccuper modérément des effets du tassement, malgré leur apparence inquiétante. Cependant tout ce qui tient au mode d'établissement des pressions dans une telle masse est si peu connu, qu'on conçoit qu'une reprise en sous-oeuvre ait paru nécessaire aux ingénieurs bavarois. Les conditions d'établis-
sement des voûtes avec grande surcharge ne peuvent et ne pourront sans doute de longtemps être soumises à une discussion précise (i). avait appliqué aux culées de la voûte principale un mode de construction très - convenable pour des murs de soutenement, mais très-vicieux pour des pieds droits : les parements vus étaient en pierre de taille (grès) appareillée avec beaucoup de soin, tandis que le massif formé de petits moellons bruts à larges
joints, avait éprouvé un tassement beaucoup plus grand et laissé la charge peser presque uniquement sur le parement ; celui-ci avait cédé d'abord, et reporté ainsi graduellement la charge sur le massif, qui s'était écrasé à son tour. (i) Le travail de reprise en sous-oeuvre comprend onze arceaux (b, b, b..., fig. Li,5, 6) en pierre de taille (granite) de i',1i6 de largeur suivant l'axe et im,02 d'épaisseur, supportés par des pieds-droits enracinés dans les culées et ayant un fruit de / o.
Les intervalles de ces contre-forts sont garnis de moellons de