Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
Page : Image 193
Révision de 23 févr. 2015 12:41:55, edited by Anonymes
384
INFLUENCE DES PROGRÈS DES LOCOMOTIVES
de sorte que tout le poids du moteur est utilisé pour l'adhérence. Cette machine est pourvue de la détente variable de Meyer, qui est fort eu faveur en Allemagne et surtout en Autriche. La coulisse , qu'on a conservée comme le mode de liaison le plus simple des barres d'excentriques, ne sert dès lors que pour le changement de marche. 22%51 sur les 2 paires
Poids de la machine . .
Id. du tender.
.
de roues antérieures. 1t9t.,28, dont 26',77 suries 2 paires 12%32
de roues postérieures.
Id. de l'eau ou du bois. Poids total pour l'adhérence 68`,52 Diamètre. . i,60 Corps cylindrique.. ,. Longueur.. 25. Nombre des tubes 182 ni. q. Surface de chauffe (Diamètre. 0-,506 Pistons (Course. . om,762 Diamètre des roues Écartement des essieux parai- 9.,950 pour la machine. 2m,740 pour le tender. lèles. 2. WienerNeustadt.
'Cette machine (fig. 2) s'écarte plus des types Ordinaires que la précédente ; la chaudière est simple et fort longue, mais tout le système du moteur et du véhicule est double et disposé symétriquement de part et d'autre du milieu du châssis général. Ce châssis s'appuie sur deux trains mobiles à quatre roues. Chacun de ces trains porte deux cylindres, qui sont dès lors indépendants du système de la chaudière et du bâtis. Ces cylindres sont extérieurs, horizontaux, et placés à l'ex-
trémité intérieure de chacun des trains, c'est-à-dire vers le milieu de la machine et près de la prise de vapeur. Un tuyau de prise unique se ramifie en quatre, qui viennent aboutir à autant de boîtes de distribution. Les quatre conduits d'échappement viennent de même
385
SUR LE TRACÉ DES CHEMINS DE FER.
s'embrancher sur un seul tronc, que surmonte la tuyère. La machine porte son approvisionnement. Le bois est empilé derrière la plate-forme du mécanicien , et l'eau, contenue dans deux réservoirs latéraux R, R, d'une capacité totale de 8m3,55. Tout le poids est ainsi réparti sur huit roues, au lieu de quatorze. La division de l'appareil moteur en deux groupes indépendants respectivement solidaires avec les deux trains mobiles, tranche radicalement la difficulté en ce qui concerne l'adhérence de toutes ces roues. 26', 05 sur le train an-
Poids de la machine. . .
.
. 51%74., dont
térieur.
25',70 sur le train postérieur.
Id. de l'approvisionnement 9',/i7
6,21 Longueur du corps cylindrique. Nombre des tubes. Surface de chauffe. (Diamètre. Pistons (quctire). Course Diamètre des roues Écartement des essieux parallèles.
6m,Cto
i8o 175 ni. q. om,329 om,632
im,106 2",/to
La disposition générale de cette machine (Pl. VII, fig. 5 et Pl. VIII et IX) présente une grande analogie avec celle de la précédente ; mais la symétrie est poussée
plus loin encore, elle s'étend même à l'appareil de vaporisation; il équivaut à l'ensemble de deux chaudières ordinaires qu'on adosserait l'une à. l'autre après avoir
enlevé les parois postérieures des deux boîtes à feu juxtaposés; la disposition du mécanisme et du véhicule est d'ailleurs la même que dans le WienerNettstadt , sauf la position intérieure relativement aux roues et par suite la légère inclinaison des cylindres. Les deux paires de cylindres sont reportées vers les extrémités de l'appareil, au lieu d'être groupées vers le milieu, occupé dans cette machine par la partie inférieure
3. Seraing.