Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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11A,NS LE IiASSIN 'DE COMMENTIM
qui amène la benne. Pour exécuter cette manoeuvre,
en excellent fer. Les molettes sont à gorge plate, ca-
on a essayé de petites grues analogues à celles en usage dans les mines de Newcastle (1) ; l'avantage est demeuré aux platelages en tôle , il y a moins de temps perdu.
Après un temps très-court, tous ces .platelages deviennent lisses par le frottement des boudins des roues, en sorte qu'un faible effort suffit pour les faire tourner,
et l'enraillage se fait pour ainsi dire de lui-même. Ils remplacent très - avantageusement les plaques tournantes en usage dans les chemins de fer de la surface.
Appareil d'extraction.
Cet appareil se compose d'une charpente de molettes, de wagons plats receveurs des bennes, et d'une grille à bascule avec recette faisant suite aux wagons. Dans un mémoire sur le fonçage des puits de mines
dans le nord de la France ( voyez le tome III de la Charpente de molettes.
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EXPLOITATION DE LA HOUILLE
4e série des Annales des mines) , j'ai donné le dessin d'une charpente à peu près semblable : mais celle qui nous occupe est établie sur des 'proportions beau-
coup plus considérables (PI. I, fig. to , 11 et 12). Ainsi, les axes des molettes sont à 24.m,4o au-dessus
de la bouche du puits, les deux maîtres - montants ont 23in, io de longueur sur (01,45 d'équarrissage en haut. Chaque maître - montant est d'une seule pièce en sapin ; les liens de côté et de derrière peuvent être chacun de deux pièces ; ils sont aussi en sapin. Il ne serait guère possible de trouver des bois de chêne ayant ces dimensions, et d'ailleurs ils coûteraient fort cher. Tout le reste de la charpente est en chêne et facile à trouver, parce que toutes les pièces ont de faibles dimensions. Les tenons principaux sont renforcés par des armatures ou des boulons. Les porteurs de molettes sont liées au chapeau de la charpente par de forts étriers (t) Voir le mémoire de M. Piot, Ann ales des mines, IO série.
pables de recevoir des câbles plats de o"',16 de largeur. Les coussinets des molettes sont en fonte et bronze entièrement découverts ; ils coiffent les porteurs de molettes avec lesquels ils sont boulonnés. Ces charpentes sont remarquables en ce qu'elles
renferment peu de bois relativement à leur hauteur et au k charges qu'elles supportent. La principale condition de stabilité est celle-ci : La résultante générale des tensions des cordes, quand la machine travaille, doit passer entre le plan des liens de derrière et celui des maîtres-montants. Cette condition
détermine la position des bobines et par 'suite celle de la machine d'extraction. Quand elle n'est pas satisfaite, c'est-à-dire quand la résultante générale des tensions des cordes passe entre le plan des liens ,de derrière et les bobines, et surtout quand les maîtres - montants et liens de derrière sont faibles, la tête de la charpente oscille en avant et en arrière, à chaque coup de piston. Le mouvement est surtout sensible, quand l'ascension est rapide. Mais en donnant aux pièces des dimensions suffisantes, et disposant les bobines convenablement, ce mouvement est à peine sensible ; on sent bien qu'il n'est jamais nul. Ceci est impossible à réaliser avec une pareille hauteur, mais un léger mouvement de va-et-vient ne nuit pas à la solidité de l'appareil. Il faut avoir soin de mastiquer les fentes du bois et
de les peindre ,, si l'on veut augmenter la durée des pièces en sapin.
Les convois de 'bennes sont reçus sur deux wagons plats mobiles à quelques mètres au-dessus de la bouche du puits d'extraction. Ces wagons (Pl. I, fig. to et '2)
'Wacitplais.