Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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XPLOITATION DE LA 110liIIM
DANS Lt.' 13ASS1N bst dOMMEN1SY.
vement d'elle-même dès que les roues de la benne vien-
nent butter contre les arrêts fixés sur les rails ;
en
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les embarcadères. Ce dépôt augmente la proportion de menu et ne laisse pas d'être onéreux.
aidant un peu, la benne se trouve à peu près complètement renversée, les roues en l'air. Elle est d'ailleurs retenue par les deux longrines en fer et les arrêts fixés sur les rails. Elle se vide donc, sans fatigue pour les receveurs et sans choc qui la brise. Deux heurtoirs en frêne, ou tout autre bois dur, sont boulonnés sur les deux flasques , et viennent butter contre le plancher de la recette, quand on retire la benne 'vide. Ces heurtoirs sont coupés de telle manière que les deux rails de la bascule se trouvent toujours de niveau avec la
Ces dispositions doivent varier avec la qualité de houille, sa destination et le chemin de fer qui la transporte. Autant que possible , il faut s'attacher à n'a-
recette.
charge égales, que les câbles plats en chanvre ou en
Ces bascules sont fort en usage dans les mines des environs de Saint-Étienne, qui emploient les bennes à roulettes. Elles facilitent .singulièrement la manoeuvre des receveurs, et conservent le matériel.
La bascule précédente est établie à la tête d'une grille ou crible qui classe les charbons en menus et gros. La tête de cette grille part de la naissance des rails de la bascule ; elle affleure les flasques, afin que le charbon tombant d'une petite hauteur se brise le moins possible. L'écartement des barreaux de la grille est variable suivant l'état du charbon ; quand il est humide, cet écartement est de om,o5. Les deux qualités sont transportées à la brouette et déposées à la tête d'un mur de soutenement construit le long d'un embranchement du chemin de fer de Commentry à Montluçon , puis chargées à certaines heures dans les wagons de ce chemin de fer : leur capacité est de 20 hectolitres. Cette grille peut être modifiée. de manière à classer les charbons en plus de deux qualités. En faisant usage de wagons plus grands, on peut, au moyen de voies
de fer dirigées convenablement
,
éviter le dépôt sur
voir qu'un chargement dans les bennes, aux tailles, et un déchargement de ces mêmes bennes dans les wagons de transpert. Pendant longtemps on n'a employé à Commentry que
dès câbles ronds ,. en chanvre, et goudronnés. Une expérience de plusieurs années a démontré que ce genre de cordes dure beaucoup moins , à qualité , section et
aloès. L'aloès vaut Mieux dans les puits humides ; dans l'es puits secs., le chanvre dure à peu près autant. Ainsi, par exemple, deux Cordes de orn,o8 de diamètre placées sur un dea puitS de Commentry n'ont servi que dix mois.; tandis que deux cordes plates, en chanvre, de om,14 de large et orn,o55 d'épaisseur, sortant de la même fabrique , durent près de deux ans, en faisant le même service. Les sections sont, dans ces deux cas 5o et 49 centimètres quarrés. Malgré la différence du
prix, la perte qui en résulte, dans une grande exploitation, peut être considérable. A quoi tient cette différence dans la durée des cordes plates ou rondes ? Sans doute au frottement des spires les unes contre les autres sur les tambours cylindriques ou coniques, tandis que
sur les bobines les spires ne font que glisser insensiblement l'une sur l'autre, à mesure que le serrage s'opère. En outre, les câbles plats dont les torons sont cousus ensemble se détordent moins volontiers que les cordes rondes. Nous signalons cette différence dans la durée, parce TOME 1, 1852.
Câbles.