Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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DANS LÉ BASSIN DE COMMENTRY.
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EXPLOITATION. DE
LA.
ROUILLÉ
étage par des bures espacés de 15o à 200 mètres communiquant avec l'étage supérieur ou inférieur. Dans la partie est de la couche , dont l'exploitation doit être poursuivie assez loin sans percement nouveau, on a eu recours, pour aérer deux étages superposés, à un moyen artificiel, je veux parler d'un foyer d'airage. Il est établi dans le toit de la couche, au niveau supérieur à 15 mètres environ d'un ancien puits communi-
quant avec la surface. La réunion du foyer et de ce
convient pas d'en faire plus de trente-cinq. Chaque
puits a lieu par un 'bure vertical et une galerie horizontale. Au moyen de portes convenablement disposées et de burcs verticaux -ou inclinés ouverts dans le charbon,
voyage exige alors .
et mettant les deux étages en communication , l'air un jeu d'échelles , de sorte qu'il sert tout à la fois de descenderie et de passage pour la fumée et l'air chaud .
L'air de ces deux étages est toujours bon, et il est probable qu'à l'aide de ce moyen artificiel on marchera
longtemps vers l'est sans percement nouveau. Dans
5o
l' exécution de certains travaux au rocher., notamment des galeries de roulage destinées à mener les remblais aux puits d'extraction, on a dû avoir recours aux ventilateurs soufflants et aspirants ; mais ces travaux avaient tation. La mine de Commentry fournit 12.000. à '15. 000 hectolitres d'eau par jour, suivant les saisons. Cette masse d'eau s'épuise en ce moment à l'aide de deux machines d'extraction menant des tonnes. Ce mode d'épuisement est provisoire ; avant peu on établira une machine d'épuisement sur le pendage. de la couche ; les pompes seront descendues à un niveau inférieur, au niveau le
Il faut environ 15" pour vider
chevaux.
La deuxième machine d'extraction tire à 90 mètres et conduit des tonnes de io hectolitres. Il ne convient pas qu'elle fasse plus de vingt-trois voyages ; ce qui donne dans vingt heures 4.600 hectolitres. Pour produire cet 'effet dans le même temps, il faudrait une machine d'épuisement de 11 chevaux ; ainsi les 59 chevaux d'extraction se réduiraient à 41 chevaux d'épuisement. En outre, le personnel des receveurs de tonnes, machinistes et chauffeurs est beaucoup plus nombreux que celui nécessaire à une machine d'épuisement ; l'usure des tonnes et des câbles est considérable. Les pertes d'eau pendant l'ascension sont fréquentes , elles pro-
peu d'importance comparée aux étages en exploiDe l'épuisement.
1' 45".
la tonne pleine, en sorte qu'il reste pour l'ascension 1'28", Or 15 hectolitres élevés de ioo mètres en 1' 28" constituent un effet utile de 25 chevaux environ ; et en adoptant O,55 pour le coefficient de réduction du travail moteur développé par ces machines d'extraction, on obtient un effet dynamique de 42 chevaux ; on est donc bien près de la force nominale : cette machine travaillant vingt heures par jour peut élever 10. 5o o hectolitres d'eau. Pour produire cet effet dans vingt heures de travail, il faudrait une machine d'épuisement de
parcourt en ce moment 1. 5oo mètres avant d'arriver au foyer. En cloisonnant le puits , on a même pu y placer
du foyer.
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plus bas en exploitation, de manière à se créer un long avenir. Revenons à l'épuisement par tonnes ; il s'exécute, comme nous venons de le dire, par deux machines d'extraction, l'une de 45 chevaux, l'autre de 14 chevaux. La première- tire de ioo mètres, elle conduit des tonnes de 15 hectolitres : en marchant à grande vitesse, elle peut faire quarante-deux voyages à l'heure ; mais pour éviter les accidents et conserver le Matériel', il ne
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