Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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EXPLOITATION DE LA HOUILLE
DANS LE BASSIN DE CORMENTIIY.
viennent souvent de la présence d'un corps étranger
paisseur, engagés dans une rainure ouverte dans les douves, d'un deuxième lit en planches affleurant le pied de Celle-ci, et d'un troisième lit en planches recouvrant le tout, même le pied des douves, afin de tes préserver de toute usure. Pour achever de les garantir, on cloue jointifs au pied de ces douves, et extérieurement deux cercles plus épais qiiè les atttres ; quatre fortes oreilles sont fixées à la partie supérieure et saisie S par deux chaînes dont les anneaux viennent pasSer dans le crochet de la chaîne-câble.: Le câble plat est toujours terminé par une grosse chaîne assez longue pour qu'il ne trempe pas dans le puisard. Sous le fond de la benne sont boulonnées deux fortes traVerses en fer plat ; elles sont recouvertes pat deux bandes de fer feuillard épais clouées sur les douves. Ces bandes de fer portent à peu près à elles seules le poids de l'eau contenue dans la
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interposé entre le fond des tonnes et les bords des soupapes; ces machines d'extraction consomment beaucoup plus de charbon qu'une machine d'épuisement à détente et à condensation. Une foule de considérations doivent donc faire repousser ce mode d'épuisement quand il s'agit d'élever des masse S d'eau aussi considérables, et il n'existerait plus- en ce moment à Commentry, si les événements
n'avaient fait ajourner la dépenSe importante d'une grande machine d'épuisement faisant marcher des pompes. Quant au mode actuellement employé, comme il peut
convenir dans le cas où il n'y aurait que peu d'eau à tirer, nous allons exposer brièvement ce qui a été fait Des tonnes à eau.
à Commentry pour l'améliorer autant que possible. Les tonnes menées par la Machine de .45 chevaux contiennent 15 hectolitres ;-voici leurs dimensions_prises
en dedans (PL II, fig. 6 et 7) : métres.
2,11 Hauteur o,85 Diamètre à chaque base.. . 1,05 Diamètre au ventre L'épaisseur des douves est de. . 0,05
Elles sont cerclées en fer plat de orn,o8 de large et o,006 d'épaisseur posé à chaud. Ces cercles sont fixées sur bois par des boulons à tête fraisée dont les écrous sont en dedans de la tonne. La base supérieure porte intérieurement un cercle plus épais ; il en est de même du ventre. Comme le pied des douves est maintenu par le fond , on voit qu'elles ne peuvent rentrer par suite d'un choc latéral ; elles doivent rompre plutôt entre le fond et le cercle du ventre, ou entre celui-ci et le cercle de la base supérieure. Le fond de la tonne se compose d'un premier lit en plateaux de chêne de orn,o6 d' é-
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benne.
Celle-ci se vide au moyen d'une soupape de om,5o de diamètre, pratiquée dans le fond. Cette soupape peut être faite d'Un bloc de bois dur, cerclé en fer. Elle est traversée par une forte tige guidée en haut et en bas par deux traverses boulonnées avec les douves. Le fond de la benne est raboté intérieurement aux approches de la soupape ; cette dernière est garnie de crin recouvert de cuir fort, bien cloué, et formant un bourrelet élastique dont l'application sur le fond de la benne, sous l'influence du poids de l'eau , s'oppose aux fuites.
Quand cette garniture de soupape est bien faite,
elle dure assez longtemps.
On peut aussi faire usage de soupapes en fonte , fig. 8) présentant un bourrelet étroit à leur
(Pi..
partie inférieure ; ce bourrelet vient s'appliquer sur un cuir épais, annulaire, cloué sur le fond de la benne. Ces dernières sont indestructibles tandis que les sou-