Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE.
MATÉRIEL ROULANT.
aucun motif pour l'appliquer, lorsque les ressorts sont fixés aux châssis par des menottes qui servent à entraîner les boîtes à graisse et les essieux. Les boîtes à graisse des wagons sont un des points sur lesquels s'est le plus exercé le génie des inventeurs ; chaque chemin pour ainsi dire a sa patente; mais aucune de ces dispositions n'approche, pour la perfection, du système employé depuis deux années sur notre chemin de fer du Nord, système que l'on est parvenu à combiner de manière à empêcher l'inégalité d'usure des coussinets et à obtenir une fermeture hermétique. On remarque en Angleterre une très-grande diversité dans le mode de construction des roues de wagons. Les roues à moyeu en fonte paraissent généralement réservées pour les wagons à marchandises ; pour les voitures à voyageurs on emploie des roues à moyeu en fer forgé ou des roues en bois, composées d'un moyeu en
du South-Western ; sur un moyeu en fonte, présentant une série d'évidements, on ajuste, en contact les uns avec les autres, des segments en bois dur, que l'on
fonte et d'un centre ou quelquefois de rayons et de
eu l'occasion d'en exprimer l'opinion. L'introduction de plus en plus générale des trains à grande vitesse, en Angleterre, a nécessité un change-
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jantes en bois, qu'embrasse le bandage. Je ne parle pas ici de quelques essais de roues en fonte cerclées en fer
comprime dans le sens des rayons au moyen d'une série
de pistons poussés par une presse hydraulique ; place sur la circonférence un bandage en fer mince à double rebord, et par-dessus et à chaud le bandage de la roue ; on passe enfin des coins en bois dans les évidements du moyeu pour retenir encore les segments. On emploie pour cette fabrication des bois exotiques, durs et peu susceptibles de jouer ; on admet, en géné-
ral, que le bois de chêne serait peu convenable pour cette fabrication. Ces roues sont moins bruyantes que les roues en fer; elles conviendraient parfaitement pour
l'application des bandages en acier ou en fer aciéré, dont l'usage se généralisera certainement pour les wagons, comme pour les machines, ainsi que j'ai déjà
ou de roues pleines en fer forgé d'un seul morceau.
ment dans la dimension des fusées d'essieux ; pour
Les roues en fer forgé ou en bois coûtent 10 à 2 6 p. 1. oo plus cher que les roues à moyeu en fonte, mais elles ont l'avantage d'être plus légères et plus solides; les roues
assurer la régularité du service, et pour éviter les acci-
en bois, à centre plein, soulèvent beaucoup moins la poussière et à ce point de vue ont un grand avantage ; il paraît constant que, par leur moindre rigidité, elles favorisent la conservation des bandages. Il existe des systèmes de constructions très-variées pour ces dernières roues ; je n'essayerai pas d'en donner une description détaillée, qui serait insuffisante pour guider les
constructeurs dans la fabrication. Celui qui paraît réunir les plus nombreux suffrages, et qui est certainement le meilleur, est celui de M. Beattie , ingénieur
dents qui auraient pu résulter fréquemment de l'échauffement des boîtes à graisse, avec une circulation à très-grande vitesse, avec des parcours très-prolongés sans arrêt, il a fallu augmenter la surface flottante des
fusées, c'est-à-dire leur diamètre et leur longueur. Comme il en résultait même pour le service ordinaire un avantage marqué, moins de frottement et plus de régularité, plus de sécurité et d'économie dans le service, cette modification est devenue générale. Le choix des dimensions à faire pour les fusées est évidemment
une question de pratique ; car, tandis que les lois du frottement indiquent qu'il y a avantage à réduire le TOME I, 1852.
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