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CHEMINS DE FER D'ANGLETERRE.

MATÉRIEL ROULANT.

exercés à la manoeuvre et qui ne rendent que des ser-

ture. On a pu voir depuis bien des années un frein

vices équivoques. Deux wagons spéciaux lestés et pourvus de freins en bon état et bien manoeuvrés, dans un

analogue employé pour la descente des wagons sur le

convoi qui atteint la limite réglementaire de vingt-

Étienne, mais sans cette disposition qui consiste à sou-

quatre voitures, rendraient certainement plus de service que quatre voitures à voyageurs ou wagons à bagages, plus ou moins vides et pourvus d'appareils imparfaits ou mal entretenus. C'est un point sur lequel il pourra être utile de reviser les règlements de police adoptés en France. Depuis peu de temps on a essayé, sur divers chemins, des freins sabots, analogues aux sabots des diligences, qui enrayent les roues des wagons ; ils ont la forme d'un

lever légèrement la roue pour la soustraire au frottement. Ce système a d'ailleurs été proposé depuis

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coin dont la face inférieure est plane et vient s'appuyer sur le rail, et dont la face supérieure, décrite avec un arc de cercle de même rayon que la roue, vient s'ap-

pliquer sous le bandage ; les dimensions sont calculées de telle sorte que la roue soit très-légèrement soulevée pour qu'elle ne frotte pas sur le rail sans que son boudin cesse cependant de lui servir de guide. Ces sabots sont commandés par la manivelle, qui se trouve à la main du garde-frein, et sont relevés assez haut pour

qu'ils ne restent pas trop près du rail pendant la marche et pour qu'ils ne viennent pas buter contre les obstacles, qui pourraient se trouver sur la voie et qu'ils franchiraient moins facilement que les roues. Ce genre de frein, qui constitue une heureuse modification du système Laignel, donne lieu à des jugements très-d vers ; mais il paraît constant que son emploi n'est pas susceptible de créer de nouvelles causes de danger, et il a l'avantage d'entrer immédiatement en prise et d'éviter l'usure inégale des bandages ; il serait à désirer que l'on fît en France quelques essais suivis sur l'application, aux convois ordinaires, des freins de cette na-

plan incliné du chemin de Mont - Rambert à Saint-

longtemps en France par de nombreux inventeurs ; c'est donc l'application plutôt que le principe même qu'il y

a lieu de prendre en considération. En employant la roue comme intermédiaire pour charger le sabot, on profite du poids de l'essieu et de ses roues sans rien changer au système de suspension ordinaire, avantage que ne présente pas le frein Laignel , qui prend son point d'appui sur le châssis, et pour lequel il faudrait supprimer la suspension élastique, si l'on voulait rendre son action très-prompte et utiliser tout le poids du vé-

hicule. Ce frein peut d'ailleurs être appliqué sans la moindre difficulté à des voitures à quatre roues, et n'exige pas le développement d'une force musculaire considérable pour sa manoeuvre. S 5. Ateliers et remises de machines.

Les ateliers de réparation des grandes lignes de chemins de fer ont été construits sur des plans réguliers, mais très-variés ; ils sont en général vastes et garnis d'un outillage considérable. Presque partout on construit des machines, des wagons et des roues en même temps qu'on fait les réparations ; sur plusieurs lignes

les compagnies construisent elles - mêmes tout leur matériel. La description de ces ateliers ne rentrerait pas dans

le cadre de ce rapport; je rappellerai seulement que les plans des principaux d'entre eux ont été utilisés