Annales des Mines (1852, série 5, volume 1)
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BULLETIN.
BULLETIN.
e. Fabrication du laiton. A fourni 58i skep. L'exploitation du cuivre et du nickel a occupé 2. 98 ouvriers. VII. EXPLOITATIONS ET ÉLABORATIONS DIVERSES.
o. Les usines à cuivre ont élaboré 9..291 skep.
L'exploitation du plomb s'est élevée à i.254 skeppund. L'exploitation du zinc a fourni 258 skeppund. La préparation du soufre a donné 872 skep. i9 lisp. io d. La fabrication du vitriol S'est montée à 2.168 skeppund. /: La fabrication de l'alun a fourni 9.253 tonnes. La préparation de l'ocre rouge présente lo.847 tonnes. Mine de plomb. Il en a été préparé i4.1 skepp. Les ouvrages de porphyre fournis par l'établissement d'Elfoedhal sont estimés 2.000 rdr. , et les ouvrages de marbre provenant de la carrière de Kolmarden 3.089 ricksdaler. k. Manganèse. Il a été obtenu 1-50 skeppund. 1. La houillère de Noganas.g. produit 169.459 tonnes. L'augmentation considérable de la production du fer, du
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gueur demanderait à être profondément modifié. Cette mine,
qui occupait autrefois 9.10 ouvriers, n'en emploie plus aujourd'hui que '0. Ces ouvriers reçoivent par jour, suivant la catégorie dans laquelle ils sont classés, un salaire qui varie de i',117 à if,38. Cette paye, sur laquelle il est fait encore une retenue de 5 p. 100 pour la caisse de secours, semble modique . au premier abord, mais on cesse d'en être étonné quand on voit qu'en moyenne la journée de travail se borne à environ six heures, puisqu'elle ne commence jamais qu'une heure et demie au moins après le lever du soleil pour se terminer à deux heures après midi et qu'il y a dans cet intervalle un repas assez long.
Aux 110 mineurs employés aux travaux de la mine, il faut ajouter Go hommes chargés de conduire les ânes qui transportent le minerai depuis le lieu d'où il est extrait jusqu'au port. L'extraction du minerai est annuellement d'environ 2,1.000 t.,
et sur cette quantité, à peu près 10.000 vont en Toscane aux
cuivre, de l'argent en i85o, comparativement aux années
fonderies de Follonica , Cecina et Alacchiatoncia. Le surplus est exporté à Naples, à Gênes ou vendu à une compagnie anglaise.
précédentes, constate les progrès de l'industrie métallurgique
Cette dernière à elle seule en exporte environ 7.000 tonnes ;
en Suède.
Naples en reçoit de i.000 à 2.000 tonnes et Gênes 3.5oo tonnes.
Le total des ouvriers qu'elle emploie est de 17.982. (Extrait d'une dépêche de M. LOBSTEIN chargé d'affaires de France à Stockholm, à M. le ministre des affairés étrangères. 12 février 1852.)
Sur les mines de fer de l'île d'Elbe. Les richesses minérales de l'île d'Elbe consistent surtout en mines de fer et de cuivre. La principale mine de fer est celle de Rio, bourg important situé à 10 milles Est de Port'o-Ferrajo et peuplé de 3,000 habitants environ. La mine de fer de Rio, la plus riche et la plus belle peut-être qui existe en ce genre, offre, outre sa richesse, un très-grand intérêt scientifique. On y rencontre ces magnifiques cristaux de fer oligiste qui ont servi au savant Haüy pour déterminer cette espèce minérale. La mine de Rio s'exploite à ciel ouvert, mais le manque de vie, d'activité qu'on y remarque ne prouve que trop combien
le mode d'administration et d'exploitation qui y est en Yi-
Les forges qui existaient à. Bastia il y a quelques années tiraient en grande partie leur minerai de Rio. On assure qu'une nouvelle compagnie doit incessamment reprendre l'exploitation de ces forges, et qu'elle continuera à s'approvisionner à Rio. L'ancienne compagnie y prenait annuellement de 5 à 9.000 tonnes de minerai.
Le minerai de Rio rend, selon la localité d'où il est extrait, de 20 à 80 p. i 00 ; sa richesse moyenne est environ 50 p. 100.
L'unité de mesure pour l'extraction et pour la vente du minerai se nomme le cent ; le cent pèse 33.333 livres toscanes (ii. ii kil.). Un cent corde à extraire 67 fr. et se vend, suivant le tarif établi par le gouvernement et pris sur le port, environ 278 fr.
La mine de Rio est affermée à une compagnie toscane pour trente années moyennant une somme annuelle de 600.000 L. (500.000 fr.) ; mais gênée, dit-on, par les conditions d'exploitation qui lui sont imposées, cette compagnie ne peut, comme elle le voudrait sans doute, apporter à son entreprise les améliorations et les perfectionnements qu'elle réclame. Jusqu'à présent, sans se préoccuper de l'avenir, elle continue les tra-