Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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geâtre ttès-ferrugiueuse et vers la base de grès siliceux d'im gris vertl4ti7e. On m'avait assuré qu'il s'y trouvait
quelques couches de combustible minéral, mais j'ai constaté que c'était une erreur provenant sans doute de ce que certaines assises peu épaisses d'un grès plus dur que ne le sont les assises supérieures et inférieures forment saillie dans les escarpements naturels, et finis-
sent par prendre extérieurement une teinte noiràtre très-foncée qui de loin leur dune assez bien l'aspect Roches percées.
d'un affleurement de houille. .Autour de l'île de .an ,I,Urenze, an niveau même de
la ner, qp trouve des cavernes quelquefois très-profondes oU les vagues se brisent et s'engouffrent avec fracas. Leur formation s'explique très-facilement par ce fait que les couches successives et certaines parties 4.
la même couche se laissent plus ou moins facilement
désagréger par les agents atmosphériques et par le mouvement continuel de la mer, de telle sorte que ces cavernes ont pour toit une couche assez dure pour résister au choc de la houle qui brise incessamment au pied de l'île, tandis que sa couche inférieure est entièrement enlevée. La même cause a produit au sud de l'île de ,Sftit Lorenzo et en face des falaises de Chorrillos des arcades, sous lesquelles de grandes embarcations pour-
Moro de Chorrillos.
DU t'Ému.
GÉor.oPtg
raient facilement passer si elles n'étaient entourées de brisants qui les rendent inaccessibles. Le protnontoire de Citorril(os, terminé par une montagne arrondie qu'on appelle le Iforro et qui ne doit pas avoir moins de LFoo mètres de hauteur verticale, est formé par des roches stratifiées tout à fait identiques à celles de San Lorenzo et qui plongent au sud. Seulement
.les couches de grès qui en forment la base acquièrent une très-grande puissance. Vallée du Rimac. Si maintenant on abandonne le rivage de la mer et, Roches ignées.
laissant derrière soi la ville de Lima. , on rencontre la vallée du Rine pour se diriger vers la Cordillère, on trouve bientôt le terrain granitique à droite et à gauche de la vallée. Les roches ignées qui le constituent offrent comme au Chili une grande variété, cependant la roche dominante est le granit ordinaire traversé par d'innombrables filons quartzeux et feldspathiques. La vallée se rétrécit assez rapidement, et l'alluvion de sables, d'argile et de cailloux roulés qui la remplit se compose des matières, transportées par les eaux qui découlent de la C,ordillère. 11 y a. lieu d'appliquer ici l'observation que j'ai déjà faite d'une manière générale, c'est que le volume d'eau actuel du Rimac aurait été tout à fait insuffisant pour donner naissance à l'alluvion dans laquelle il se creuse un lit quelquefois très-encaissé , de telle sorte qu'il détruit plutôt qu'il n'y ajoute ; et que le fond de tous les ravins subordonnés qui débouchent dans la vallée du Rimac est rempli par une alluvion, semblable, alors même qu'ils sont encore assez éloignés de la Cordillère pour qu'il n'y pleuve jamais. A six lieues environ de Lima, on rencontre le petit village de Chaclacayo dont l'élévation au-dessus du niveau de la mer est déjà de 690 mètres (1), de telle sorte que la pente moyenne de la vallée est à peu près de
Village
de Chaclacayo.
em,02 par mètre.
A droite et à gauche de la vallée, au pied des montagnes entre Lima et Chaclacayo, on remarque les ruines (1) Il m'a été impossible de me procurer à Lima un baromètre
de voyage, et par conséquent de déterminer moi-même les hauteurs que j'indique ici. Je les emprunte à D. Mariano de Ilibero qui les a, mesurées barométriquement , et je suis convaincu qu'on peut les considérer comme aussi exactes que peuvent l'être des observations de ce genre qui n'ont peut-être été faites qu'une ou deux fois pour chaque station.
Ruines
indiennes.