Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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tagne , ont été cotriffiéritées par les Éspagnuis et pôtisSées probablement aSseZ loin e ainsi que l'indiquent les amas
considérables dé déblais qui en encoinbrent lés abords. Vers la base de la montagne, clans le voisinage des chaumières habitées par les ouvriers mineurs, et hors du plan du filon de Candalosa , On trônve une mine remplie d'eau e mais dont l'étendue, à en juger par lés déblais, extérieurs duit être peu considérable; elle est connue sons le nom de LaniS et s'il faut en croire le rapport d'un mineur qui prétend l'avoir asséchée pour quelques heures et y avoir pénétré, il y existerait un filon dé cuivre gris etitièterilènt massif et d'une trèsgrande puissande La mine de CaUddlOsa produisait en moyenne, vers la fin de i85à aVee tin personnel de 20 à 25 ouvriers mineurs, 5c quintaux dit pays de minerai trié, soit t.58.o
DU PÉROU.
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actuel qui arriVe tout au plus à I 5o francs par tonne, on obtiendrait par la vente au port même de Pisco un produit net de 465 francs, qui serait porté a plus de 70o francs si l'on envoyait les minerais jusqu'en Angleterre pour le compte de la société. Ce système n'a d'autre inconvénient que d'exiger la mise dehors d'un certain capital destiné à couvrir les frais d'exploitation et de transport jusqu'à la réalisation du minerai, c'est-à-dire pendant une année au moins, et par les motifs que j'ai indiqués plus haut la société est hors d'état de fournir ce capital. En termes généraux on peut dire que toute l'industrie péruvienne est dans le même cas et qu'il est fort peu de mineurs qui disposent d'un fonds de roulement suffisant, et qui n'attendent après les produits de leurs mines pour couvrir les frais qu'elles occasionnent.
kil..
Il était transporté à dos de lamas jusqu'à rugine de San José dont je dirai tout à l'heure quelques Mots.
A deux lieues de Caudalosa, en suivant l'une des de sanmecisco. routes qui conduit au village de Castro-Vireyna, on tra-
Des calculs snffiSamment e±aCts (que j'ai entrepris dans
verse le cerro de San Francisco où se trouvent des traces
l'intérêt des exploitants Mais, dont le détail n'entre paS dans le cadre de cette notice) , M'ont dei:bol-are que le traitent des Minerais dans le pays et avec des méthodes imparfaites, dont le moindre inconvénient est de ne paS permettre de tirer parti du cuiVre qui représente cependant une valeur de /5o francs par jour à la teneur de 20 p.- 100, ne laissait a. la société qu'un bénéfice.. insignifiant; et qtte la seule: Manière de tirer de la mine tout le parti dent elle est susceptible serait d'activer l'exploitation de manière à produire 5 à 4 tonnes
nombreuses d'exploitations anciennes. Il y a quatre ans on a pénétré dans les parties supérieures de celle des mines que la tradition indiquait comme ayant été la plus riche et on a eu le temps d'enlever un massif respecté par les anciens exploitants. Je me suis procuré. d'assez beaux échantillons provenant de ce massif ; ils renferment de l'argent rouge antimonial à structure cristalline disséminé dans du quartz, et ils produisent en
par jour, et de transporter le minerai jusqu'au port de Pisco qui n'est éloigné que de trente lieues, pour
moyenne de 5 à 6 p. ion d'argent : l'un de ces échantillons est composé d'argent rouge, d'argent sulfuré et natif sans mélange de gangue. Aujourd'hui les travaux de San Francisco sont abandonnés malgré cette preuve
l'envoyer de là en Angleterre ou en France, où il serait Vendu à des prix avantageux. Je suis parvenu à ce résultat qu'au lieu du bénéfice
positive de la richesse du minerai. Au pied du Cerro de San Francisco se trouve le lac du même nom entouré depuis l'est jusqu'au nord-ouest