Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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GÉOLOGIE
Du PÉROU.
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que peu ou point d'argent dans l'opération
mercure dont on a déterminé d'avance la quantité totale .
qui suit. Le patio, ou cour d'amalgamation, est grossièrement dallé avec des pierres plates et du ciment : on y dispose
par un essai en petit, et on continue à remuer jusqu'à
le minerai grillé par petits tas de six quintaux , on y ajoute du sel marin et de l'eau en quantité suffisante pour faire une boue épaisse, et on fait piétiner ces tas par des ouvriers jusqu'à ce que le mélange soit complet : le reste de l'opération ne diffère en rien de l'amalgamation pratiquée au Mexique. Après le lavage des tas qui a lieu ordinairement au bout de huit jours, et la distillation de l'amalgame solide ou pellet, il est rare que
la perte de mercure ne dépasse pas deux livres par marc d'argent obtenu. On a essayé d'employer à l'usine de San José un procédé très-connu en Bolivie où on lui donne le nom de méthode par coeitniento. L'amalgamation s'effectue, il est vrai, beaucoup plus rapidement ; mais les frais d'installation sont plus considérables que pour le patio, et loin de diminuer la perte de mercure, ainsi qu'on l'espérait, on en a perdu jusqu'à trois livres par marc d'argent. L'appareil consiste dans une série de calottes sphéri-
ques en cuivre rouge fondu le plus pur et le plus malléable possible. Ces calottes ont ce,75 à om.,8o
.
la fin de l'opération, qui dure ordinairement d.ouZe heu-
res; on a soin en même temps de remplacer au fur et à mesure l'eau qui s'évapore. Au bout de douze heures environ on cesse de chauffer, on fait entrer un filet d'eau par un des côtés de la cuve et on remue douce-
ment de manière que le trop-plein s'écoule par le côté opposé en entraînant les farines, taudis que r am a tgame à demi liquide se réunit au
On assure qu'en pplivie ce procédé ne donne que très-peu de perte de mercure , attendu que si ce métal se chlorure par l'action dit sel marin et de la chaleur le chlorure se réduit au contagt du cuivre. Il est probable alors que la perte énorme soufferte à San José provient de ce que le minerai de Ç attdaiaî,tsa contenant beaucoup
de cuivre, il se forme pendant le grillage du sulfate en très-grande quantité et dans les cuves une proportion
correspondante de chlorure de cuivre qui attaque le mercure malgré la présence du cuivre métallique dont l'action devient insuffisante. Un autre ineoprvén'tent que présente l'emploi des oxydes en cuivre, c'est qu'il arrive souvent, malgré toutes les précautions, que le mercure
d'ouverture sur om,5"o à om,55 de profondeur; elles
attaque le fond dela cuve, et ce-pi alers se perçe avec une grande rapidité. Par l'un ou l'autre de ces deux procédés, les minerais
sont chauffées par-dessous avec des broussailles et peuvent contenir près de deux quintaux de minerai grillé. Lorsque celui-ci est chargé dans les calottes auxquelles on donne le nom de fundos de eobre , on y ajoute du sel
de Cattdalosa, dont la teneur moyenne est de o,005 d'argent et 0,20 de cuivre, ne rendent guère que 0,0.915. à 0,0025 d'argent, et le cuivre est entièrement perdp..En tenant compte de la perte de mercure et en ça.j.culant ,
marin et assez d'eau pour former une bouillie très-liquide. On chauffe et on remue sans cesse avec une grosse branche d'arbre. Lorsque la température est voisine de l'ébullition on introduit successivement le
aussi exactement qu'il est possible de lp faire en resence de toute comptabilité régulière, les frais d'extraction et de traitement, j'ai trouvé que le produit net est
d'environ 15o fr. par tonne de minerai, tandis qu'en