Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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On sait depuis longtemps qu'une houille quelconque donne d'autant plus de gaz, qu'elle est portée plus brusquement à la chaleur rouge, tandis que la proportion de bitume est au contraire d'autant plus grande que la chaleur lui est appliquée d'une manière plus graduelle. Ainsi, la houille de la grande couche des Littes n° 56 dégage
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DES HOUILLES DE LA LOIRE.
DESCRIPTION ET CLASSIFICATION
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et un faible volume de 95 litres de gaz par kilogramme. Comparons maintenant à ces résultats les distillations faites en grand, dans le but d'extraire de la houille, des essences volatiles destinées à l'éclairage et à la dissolution du caoutchouc. Elles ont été faites par M. Janicot, en automne 046, dans une cornue d'essai montée par M. Rouen, qui se proposait alors de fonder une usine pour la préparation des essences en question. L'appareil employé est une large mouille en fonte placée dans
un four à grille, comme les cornues à gaz, et fermée sur le devant par une porte en fonte, lutée avec soin. La mouille ne diffère des cornues ordinaires que par une série de cloisons verticales qui la divisent longitudinalement en cinq ou six compartiments d'égale largeur, mais qui ne montent que jusqu'aux trois quarts de la hauteur de la mouille. Elles avaient pour but de répandre la chaleur, d'une manière plus uniforme