Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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DESCRIPTION ET CLASSIFICATION, ETC.
Le coke renferme encore 0.044 de matières volatiles et laisse o, n,>5 de cendres blanches. abonLes eaux ammoniacales sont exceptionnellement parce que la cuve reçoit dantes, mais pauvres en ammoniaque, de des eaux d'infiltration. Dans l'usine à gaz de la fabrique se Rive-de-Gier, où ce même accident ne faux et dans celle de produit pas, on a bien, comme je l'ai dit ci-dessus, Go litres seulement, marquant 3,5 à 4" de Beaumé, et donnant, après saturation, 8 à 9 kilogrammes de sulfate par hectolitre.
, Le goudron des usines à gaz donne, par la redistillation plus d'eau ammoniacale et d'huiles outre les 0,75 de brai, 0,25 grand, à Saintou moins légères. On fait cette opération en où l'on fabrique du pérat Étienne et Givors, dans les usines aggloméré. Les huiles légères ainsi préparées marquent ordinairement Les 16° de Cartier, et servent à la dissolution du caoutchouc. voitures
huiles plus denses sont vendues comme graisses de et de machines, ou bien brûlées lentement de façon à produire jusqu'à i5 p. 100 de leur poids de noir très-fin. Quant au brai, il sert à la fabrication du pérat aggloméré. selon On l'ajoute au menu, à la proportion de 15 à 17,5 p. 100, est plus ou moins gras. que le charbon lui-même
RÉSULTATS DE QUELQUES ANALYSES FAITES AU LABORATOIRE DE DOCIMASIE
DE MARSEILLE, EN 1848 ET 1849. Par M. DIDAY, Ingénieur des mines.
Les analyses rapportés dans ce compte rendu ont été, pour la plus grande partie, faites en 1848. Elles avaient été entreprises dans le but de déterminer la composition des roches éruptives du département du Var ; et l'on se proposait de compléter ces études en analysant comparativement quelques échantillons de roches analogues provenant des Alpes. Mais ce travail
ayant été interrompu, sans que l'on puisse prévoir à quelle époque il sera possible de le reprendre, on croit devoir faire connaître dès à présent les résultats qui ont été obtenus jusqu'ici.
I. Porphyre rouge quartzifère.
Ce porphyre est considéré comme étant la plus ancienne des roches éruptives de l'Estérel. Il est cependant, comme les mélaphyres , postérieur au terrain houiller dans lequel on n'en trouve jamais de fragments. Ses débris entrent, pour une très-forte proportion, dans
la composition des grès bigarrés du département du Var : néanmoins l'époque de son apparition ne doit pas être limitée entre la période houillère et celle du trias ; car souvent il coupe ou recouvre les grès appartenant à cette dernière formation. Il est formé d'une pâte dont la couleur varie du rose