Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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du carbonate de chaux et de l'oxyde de fer, qui peuvent être régardés comme accidentels, l'albite forme 70 p. ioo de cette roche.
Eau. .
.
.
.
Cette roche, à laquelle on a quelquefois donné le nom de diorite , est verdâtre, très-dure, et surtout excessivement compacte et difficile à briser. On y distingue quelques petites aiguilles d'amphibole, et l'on y trouve,
quoique rarement, des noyaux de quartz vitreux. Sa densité est de 2,757. L'acide muriatique concentré l'attaque en partie et la
décolore complétement. Le fer est dissous à l'état de protoxyde. En traitant le résidu par une dissolution de potasse pour enlever la silice rendue libre, on trouve que la partie attaquée , dont la proportion a été constante dans plusieurs essais, présente la composition d'un péridot très-riche en oxyde de fer. Quant au résidu insoluble dans l'acide, sa composition se rapproche beaucoup de celle de l'albite : la proportion d'alumine y est seulement un peu faible. Mais comme, ainsi qu'on l'a dit plus haut, on distingue dans la roche des aiguilles d'amphibole, on peut représenter cette partie par un mélange d'albite, d'amphibole et quartz, dont l'albite formerait environ les 91/100.
La composition du mélaphyre de la Garde pourrait alors s'exprimer de la manière suivante
0,059
oxygene.
Silice Alumine. .
Péridot.
. .
Albite. .
.
.
. .
.
.
0,118 0,064
0,0610 0,0299
.
.
.
0,308 Protoxyde de fer. 0,082 0,0i86 Chaux. Magnésie Silice Alumine. .
D. Faélaphyre de la Garde.
Ce mélaphyre forme, dans la plaine des environs de Toulon, une butte conique assez élevée, sur laquelle est bâti le village de la Garde. La plaine qui l'entoure appartient à la formation des grès bigarrés, et la stratification de ces grès n'est aucunement dérangée dans le voisinage du mélaphyre.
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AU LABORATOIRE DE MARSEILLE.
ANALYSES FAITES
0,587 Chaux. Potasse
Soude. Silice Amphibole. 0,046 j Chaux. I Magnésie. 0,015 Quartz. 0,995
0,036 0,0101jio,o617 0,008 0,0031 0,40/1 0,2098 . . . .
0,112 0,017 0,012
0,0523 . .
0,0020S 0,0174
1
0,0112
0,0107 0,0159 0,0031 0,003,
9
0,027 0,011 0,008
3
0,00117
. .
0,0062
h
Et cette roche pourra être considérée comme formée d'une pâte d'albite colorée par du péridot et mélangée de petits cristaux d'amphibole et de grains de quartz. E. Ftlélaphyre des Adrets.
Le mélaphyre des Adrets diffère assez notablement, par ses caractères minéralogiques et sa composition, de ceux dont on vient de donner l'analyse.
C'est une roche d'un vert bouteille foncé, dure et très-compacte ; elle paraît formée de petites lames cristallines entrelacées ; on y distingue parfaitement des lamelles allongées ou des aiguilles d'amphibole. Sa densité est de 2,890. Par la calcination, elle se ramollit, se fritte et prend mie couleur noirâtre. L'acide hydrochlorique concentré l'attaque et en dissout près de la moitié, mais il ne la décolore pas complétement. Le résidu se fritte encore un peu lorsqu'on la chauffe.
La partie attaquée par l'acide hydrochlorique présente, comme pour le mélaphyre de la Garde, une composition qui se rapproche beaucoup de celle du péridot.