Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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APPLICATION DE LA PILE
Si l'on commençait le fonçage d'un puits avec l'intention d'employer ce procédé, il serait très-avantageux de ménager dans la paroi, dès l'origine du puits, une rainure verticale destinée à loger les deux conducteurs. Cette rainure pourrait être recouverte avec de petites planches bout à bout, et l'on pourrait ainsi mener le conducteur isolé jusqu'au fond du puits sans avoir à en redouter la rupture. Avec de pareils conducteurs, ayant chacun de 8o à 100 mètres de longueur totale, une batterie de sept élé-
AU TIRAGE A LA POUDRE.
Dans cet intervalle on a tiré 882 coups de mine et les dépenses se sont élevées aux chiffres suivants
de mines; mais nous sommes arrivés à une solution tout à fait négative. Deux plaques de tôle, chacun d'un mètre quarré environ de surface, étant plongées dans la terre bien mouillée, à 4o mètres de distance l'une de l'autre, et le circuit étant formé d'un côté
par une suite de conducteurs, et de l'autre par la terre, nous n'avons obtenu avec dix éléments qu'un
courant très - faible. Dans ces circonstances la terre agit comme un conducteur en cuivre d'un millimètre pané, de section et d'au moins 1. 000 mètres de lon-
gueur. Nous avons exposé le procédé tel qu'il a été emPrit de revient. ployé et indiqué les améliorations qu'on y a apportées jusqu'à présent, nous allons examiner maintenant les dépenses qu'il occasionne. Du 6 octobre 1851 aux premiers jours de février 1852, on a tiré de six à sept coups de mine en moyenne par jour ; pour chaque élément on renouvelait l'acide sul-
furique tous les huit jours ; l'acide nitrique n'était renouvelé entièrement qu'a de longs intervalles ; on se
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Fils de cuivre du porte-feu
Zinc, déchet Baguettes du porte-feu.
L'emploi de la terre comme conducteur dans les La terre ne peut pasetreemployee grandes lignes télégraphiques nous a fait penser à' esconime sa,yer si l'on pourrait s'en servir dans le cas des travaux
fr.
Acide sulfurique Acide nitrique. Mercure.
ments serait suffisante.
conducteur.
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contentait de remplacer à mesure la quantité d'acide enlevée par évaporation. Les cylindres de zinc étaient amalgamés tous les quinze jours.
.
à à
fr.
0,20 0,65
2,5à 12,00
7,00
24,7.
4, o o
3o,00 52,00
23 à o,8o 882 à 0,02
17,64
Total.
129,74
A
.
.
/8,4o
Ce qui porte la dépense à of,147 par coup de mine. On consomme à peu près 56 grammes de mercure pour l'amalgamation d'un cylindre de zinc ; mais cette quantité peut se retrouver en partie dans les résidus qui s'amassent au fond des pots et ne pas être perdue ; c'est ce qu'on n'a pas eu soin de faire. Pour :le porte-feu, on emploie 2 mètres de longueur de fil de cuivre ; mais comme ce fil se retrouve dans les déblais, on le fait ordinairement resservir deux ou trois fois jusqu'à ce qu'il soit brisé ; c'est ce qui explique pourquoi l'on n'a consommé que 8 kilogrammes de cuivre pour cet usage. Si on remplaçait le fil de cuivre par du fil de fer, qui coûte moins, on ne se donnerait pas la peine de le chercher pour l'employer de
nouveau ; on devrait donc compter pour le même nombre de coups 20 kilogrammes de fil de fer. Le déchet de zinc compté ci-dessus est la diminution de poids éprouvée par les cylindres de zinc. Lorsqu'ils
sont trop usés pour être employés dans la batterie, ou les fait refondre et on les coule dans un moule en fonte.