Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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DES ZIEÂN ET DE L'OUA') R'IR.
CONSTITUTION GÉOLOGIQUE
Report Sulfate de chaux Sulfate de soude . Chlorure de magnésium. Chlorure de sodium. Chlorure de potassium Eau et matières volatiles.
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69,09 12,20 1,00 4,75
i,86 0,25 .
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io,85 '00,00
Pour y travailler, les R'ouaras demeurent attachés au câble et se bouchent les oreilles avec de la graisse de chèvre ; dès qu'il voit sourdre l'eau , l'ouvrier fait un signal et on le remonte au jour ; quelquefois l'eau jaillit avec tant de force qu'elle ne permet pas de retirer l'ouvrier, qui est asphyxié; mais, le plus souvent, l'eau arrive lentement, en charriant avec elle une proportion assez considérable de sable argileux qui obstrue le bas
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jour, après être demeuré de deux à trois minutes sous l'eau. Ce travail se continue jusqu'à ce que la base du
puits soit suffisamment déblayée, pour permettre à l'eau d'atteindre le niveau du sol, ce qui arrive le plus souvent lorsque le sable qui engorge le fond n'a plus qu'une épaisseur de 15 à 20 mètres. Le prix du fonçage de ces puits est assez difficile à évaluer d'une manière complète ; le bois, les cordes les outils, la main-d'oeuvre accessoire, sont habituellement fournis par le propriétaire du terrain dans lequel se fait le travail, ou par le quartier qui doit en profiter. Les ouvriers sont nourris et reçoivent pour les dix premières kama (6"'.25) 4.57, et pour chaque nouvelle série de dix kama , ils reçoivent i.66 en sus. La dé-
pense pour un puits de 5o mètres est ainsi de
78 à
francs. La façon des boisages est payée à raison de 8.5o par karna de cadres mis en place, soit 15.28 par mètre courant ; elle revient ainsi, pour l'étendue de
du puits sur 15 à 20 mètres de hauteur. On favorise
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son arrivée au jour en enlevant ce sable avec des seaux que l'on manuvre aussi rapidement que possible ; mais l'eau n'atteint l'orifice du puits qu'après un intervalle plus ou moins long. Dans un puits que j'ai visité et qui avait atteint la veille la nappe aquifère à 65 mètres de profondeur, la sonde s'arrêtait, au bout de dix-
bas , à 398 ou Lloo francs, et la dépense totale pour un puits dans lequel l'eau jaillit immédiatement jusqu'au jour est de 85o ài 000 francs. Lorsque l'on a à enlever
huit heures, à 55 mètres, et l'eau n'arrivait qu'a 6m. 70 en contre-bas du sol ; elle n'a commencé à s'épancher qu'au bout de trente heures. Parfois, l'eau refuse de monter jusqu'au seuil du puits ; on laisse alors le sable qu'elle charriait se déposer, et l'on fait descendre des plongeurs pour déblayer une portion des matières qui interceptent le cours de la nappe ascendante. Chaque plongeur se fait précéder du couffin qu'il doit remplir, que l'on descend à fond à l'aide de la, corde fixée sur la molette z
il plonge ensuite en s'aidant d'une corde
amarrée à la paroi du puits, et maintenue dans le sable à sa partie inférieure. Il remplit le couffin et remonte au
3o mètres que l'on a à boiser dans les puits les plus
du sable pour la faire arriver au niveau du sol, la dépense est double et varie de 1 700 à 2 000 francs, en ne comprenant pas la valeur des matières fournies en nature pour le travail. Elle augmente encore, lorsque l'on a des difficultés à vaincre, soit pour le percement, soit pour le nettoyage du trou , et on cite plusieurs puits qui ont coûté de 4 à 5 000 francs. La durée des puits est assez bornée ; les brins de pal- Durée de mier qui forment les cadres, peu résistants de leur nature, ne tardent point à se pourrir, les marnes détrem-
pées par les eaux s'éboulent et viennent, au bout de peu d'années, réduire le volume des eaux. Il arrive
puits,