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MATIÈRES COLORÂNTÉS EMPLOYÉES EN CIIINE

matières vitrifiées , connues sous le nom d'éfnciux qu'avec toute autre. Avant de rendre Ccimpté de l'examen des matières dont il s'agira dans ce méinoire , nous devons adresser

nos remercîments à M. Stanislas Julien, qui à bien Voulunous donner l'eXplication d'un grand nombre de signes ou de termeS chinois qui accompagnaient les échantillons envoyéS.

Lés matières examinées comprennent quelques matières premières de la fabrication des couleurs. Nous en dirons quelques mots d'abOl.d. Quand eux couleurs, lés Unes; n'ayant encore re'cli antime préparation mécanique, sont en fraginefitS plu à du- moins voluinineuX, et sent déSigitées par lé tétine gehériqüe seng. Les autres sont ptilveriséeS et t'Otites préparée§ pour la peinture ; On les désigne sous lé uifii de i° De quelques matières premières et oxydes isolés.

c'est-à-dire poudre fine de pierre. tette Matière est une poudre siliceuse, amorphe, griSY-eitY-Ko ,

sâtre, mais qui blanchit an teri. Oh y apeiçoit à la loupe quelques paillettes de Mica. Elle est infusible au cha-

elle présenté touS les caractères des sables

siliceux dont nous nous servons pour la fabrication des

cristatik et des Verres. L'analyse, faite au moyen du Carbonate de soude, a donné : Perte au feu.

0,4o

Alumine Oxyde de fer

005

Chaux et magnésie. . Silice

0,45 .

iieS LA FAÉRiCiitiON it LA PORCELAIVE

581

Ils S'et' Èèi""Vélit att§Si; d'après le P. Ly, , pdtir durcir

les cilents déjà fabriquées quand ils les trouvent trop tendres ou trop fusibles : nous en Verrbhs pluS bas qilélpie§ eXenipleS.

Yi-fefig , c'est-à-dire fariné dé plornb.

Non§

aVotiS eXaniiité quatre échantillons variés de cette matière , qui n'est autre chose que de la céruse de belle

ealité. Traitée par l'acide nitrique étendu, elle s'y dissout; à l'exception de quelques flocons siliceux et 3a diSsolution présente tous les 'caractères d'une solution

dé nitrate d'oxyde de plomb pur. Elle ne renferme que

d'es traces cl'oXyde de cuivre ; nous n'avons treuve aucune trace d'acétate de plomb. Cette marchandise se trotive , dans le commerce , enveloppée dans du papier qui porte en carac:, tères imprimés le nom et le ProSpeettis du fabricant. Nous n'insisterons pas davantage sur l'influence 'cilié doivent exercer le sy-chy-mo -et le ytten-feng sur lé§

couleurs auxquelles on les mêle. Leur rôle, dans la fabrication, se déduit naturellement de leur nature et de leurs propriétés chimiques.

Fren-hohg. - Le véritable caractère de cette substance est mis en évidence par la 'cuisson. Lorsqu'on en

soumet à la Chaleur une portion étendue en conne mince sur de la porcelaine, on remarque qu'après le refroidissement, elle n'a pris sur la couverte aucune adhérence. Nous n'avons donc pas bru devoir considérer cette matière comme une couleur toute faite, mais simplement comme un des éléments particuliers de cer-

traces.

taines couleurs, et, pour cette raison, nous l'avons

98,70

classée après le sable et et le céruse, avec le thsing- hoa-

99,70

liao , qui s'est comporté de la même manière, et dont

Lé Sy-chy-mo est probablement la matière dont se $erfient 3.es Chinois pour fabriquer leurs émaux colorés:

nous nous occuperons plus loin.

Le fan-hong est une poudre rouge, tachant les