Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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GÎTES MÉTALLIFÈRES
L'éruption de ces roches a donné lieu à des émanations de gaz ou de vapeur. Roches
Il y a des roches stratifiée. non métallifères dont le dénon métallifères pôt paraît s'être effectué sous l'influence combinée de ces régulièrement anormales stratifiées,
émanations souterraines et de la sédimentation ; ce sont: i° Les dépôts gypseux des marnes irisées ; 2° Les arkoses siliceuses et les mhnophyres des grès infràliasiques; 30 Plusieurs couches de dolomie très-communes dans le lias. fiee stratifiées Les éléments minéraux qui caractérisent ces couches métamorphiques, 11011 anormales des terrains stratifiés, sont les mêmes que métallifères.
l'on trouve encore accidentellement introduites par
Roches
métamorphiques stratifiées.
voie de métamorphisme dans les mêmes terrains. Des infiltrations siliceuses se montrent fréquemment dans les gneiss et les schistes talqueux ou micacés, au voisinage des roches porphyriques, des filons métalliques ou pierreux, et même des simples failles ; la portion de silice devient quelquefois telle, qu'elle semble exclure tous les autres éléments de la roche, et celle-ci passe alors à ces quartzites schistoïdes que l'on voit sur le plateau schisteux du Segala se dresser sous forme de pitons coniques ou de dykes à crêtes aiguës et dente-
DE L'AVEYRON.
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Gd-YPses0 tamorphisme se trouvent dans des conditions de gise eorn ment identiques et sont évidemment les uns et les au- métamorphiques. tres le résultat des mêmes phénomènes qui ont déchiré le sol des plateaux jurassiques. L'action de ces phénomènes se manifeste surtout, dans le bassin central, où les ébranlements du sol contemporains du soulèvement des Pyrénées ont produit de nombreuses.
failles, remarquables par leur continuité sur d'immenses étendues et par l'amplitude des rejets qu'elles ont produit dans les terrains (1). C'est au voisinage immédiat de ces failles que se montrent les dolomies métamorphiques, tantôt sablonneuses, tantôt massives, si communes sur le Plateau jurassique central, dolomies quelquefois accompagnées comme à Onet de minerai de fer. Le gypse jadis exploité à la Bosque , près de Clair-
Castelpers ; le roc de Kaïmar, dans les terrains de gneiss et de schistes talceux ou micacés ; les crêtes siliceuses de Roquecezière , de Roqueféral , de Rostes , dans les schistes cambriens, sont les exemples les plus saillants de ces infiltrations siliceuses, que l'on trouve d'ailleurs,
vaux, dans les marnes infràliasiques ; celui que l'on trouve près de Solsae-Vieux en petits cristaux disséminés dans les marnes de l'oolite inférieure, sont également en relation directe avec ces mêmes failles ; et l'on ne peut s'empêcher d'attribuer leur formation aux causes qui ont produit les dolomies des mêmes localités, à l'influence métamorphique des émanations souterraines. Le gypse de la Bosque se trouvant au même niveau géologique que celui des environs de SaintAfrique, l'on serait de prime abord porté à la considérer comme représentant la formation gypseuse si développée dans le sud du département, et faisant par conséquent partie intégrante et congénère du terrain. Mais diverses considérations me portent néanmoins à
mais dans de moindres proportions, sur une foule d'autres points. Les quartzites et les grès silicifiés pré-
(i) Plusieurs de ces failles, dont l'étude offre un vif intérêt, peuvent être suivies sans interruptions sur une longueur de 25
lées. Les roches de Miramont , de l'Espinassole., du Puy-de-Rouet, de Bar, du Puech , de la Barbarie,
sentent très-fréquemment des traces d'oxyde de fer. Les gypses et les dolomies produits par voie de mé-
3ri kilomètres : les rejets de couches qu'elles ont produit atteignent quelquefois le chiffre de oà 300 mètres.