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PARACHUTE

l'efficacité du parachute. Dansfintérêt de l'expleitatieh des mines, nous croyons devoir rapporter ici les deux accidents arrivés dans le puits Tinchon , et faire connaître les conditions dans lesquelles a fonctionné l'appareil de sauvetage. Nuus désirons vivement que cette note puisse concourir à propager l'emploi d'un mécanisme qui devrait être désormais appliqué sur tous les puits où les ouvriers se servent des câbles d'extraction pour pénétrer dans les travaux souterrains et pour en sortir. Le premier accident est arrivé le 7 octobre 1852. Il a Premier accident arrivé le 7 octobre 1852. Qu lieu dans des circonstances -uri peu exceptionnelles, et e pour rendre ces circonstances intelligibles , il est nécessaire avant tout de décrire brièvement la disposition des accrochages du puits Tinchon. Au moment où la cage arrive au niveau d'un accrochage donné, il faut, si elle doit y être arrêtée, qu'elle trouve des appuis sur lesquels elle repose pendant la manoeuvre du déchargement et du rechargement. Ces appuis ne peuvent pas être établis à demeure ; ils doivent au besoin laisser libre le compartiment du puits dans lequel circule la cage ; il faut en un mot un système de supports mobiles qu'on puisse à volonté faire saillir dans le puits ou faire rentrer dans ses parois. Ce système

est obtenu au moyen de quatre verroux en fer projetés deux par deux en AB et CD, Pl. XI, fig. 1. Ces verroux peuvent glisser horizontalement, être poussés vers l'intérieur du puits. ou en sens contraire. Leur inouvementest produit à l'aide du levier EF que l'on manoeuvre à la main et qui est invariablement lié à un axe horizontal Gauquel il communique un mouvement de rotation. Sur cet axe sont fixées deux dents H qui pénètrent dans des cavités que présentent les deux verroux AB. On com-

bE

PONTAINË.

prend très-bien , sans qu'il soit besoin d'explication§ plus étendues, que, suivant qu'ont fait tourner l'arbre G dans un sens ou dans l'autre, les verroux AB, conduit par les dents H, glissent horizontalement en avançant ou en reculant. Les deux verroux CD dépendent de la même maniéré d'un second axe horizontal I. Il est nécessaire que ce second axe tourne en même temps que le premier, de la même quantité, mais en sens contraire. Son mouvement est déterminé au moyen du levier -Unique EF, ,par l'intermédiaire de la tige KL. Dans l'état habituel des choses, les verrOittx .AB, doivent laisser entièrement libre le pasSage de la cage d'extraction, être rentrés par conséquent dans les parois du puits. Ils sont entraînés et maintenus dans cette .position par le contre-poids Q agissant à l'extrémité d'un levier condé MON dont lé point fixe est en O. Lorsque la cage arrive à l'accrochage Off elle doit être reçue, le

chargeur agit sur lé levier EF de manière à détruire l'effet du contre poids, et il continue l'effort ainsi exercé jusqu'au moment où la cage est posée sur les verroux : il peut alors abandonner le levier, le système est devenu fixe en vertu de la charge et du frottement qui en résulte. Quand enànite , mine fois la Manoeuvre de l'accrochage terminée, la cage est enlevée par la machine, le contre-poids Q produit aussitôt son effet, et les verroux reprennent leur position normale en dehors des guides. Si l'on se reporte à la description de la cage d'extraction , on se rappellera que cette cage est à deux étages, l'un à mm,42 au-dessus de l'autre. Une fois arrêtée en face d'an accrochage, elle reste dans la même pciSition jusqu'à la fin de la manoeuvre. Il faut donc que l'àc-