Annales des Mines (1852, série 5, volume 2)
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BuLLETIN.
BULLETIN.
chipels divers du Pacifique aussi bien que la Nouvelle-Hollande
ploiter des terrains à émeri dont il avait fait l'acquisition dans l'île de Naxos. La cour d'appel d'Athènes, qui' avait été saisie de l'affaire, avait rendu un jugement interlocutoire portant que le fisc grec devrait prouver que sous la domination turque, le gouvernement seul possédait le droit de faire exploiter les
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pourront s'en passer. à quoi bon donc produire, puisque les débouchés vont manquer? La Providence, qui n'a pas voulu que ce stimulant manquât 4 l'industrie de l'homme a pris soin, elle-même, (l'y pourvoir. Le rôle que jouent, dans certaines contrées d'Europe, ces deux grands éléments, la houille et le fer, les mines de quartz vont )e jouer ici; elles serviront à faire pousser, si je puis m'exprimer ainsi, des centres de consommation à côté des centres de production, et les villes déjà importantes de Névada, de Grass Valley, de Sonora, où le quartz aurifère commence à se traiter sur une grande échelle, remplaceront pour la Ualifornie , Manchester, Leeds, SaintÉtienne, Lille, etc. ( Document adressé par M. DILLON , consul de France à San Francisco. 50 avril 1852.)
mines de Naxos.
Le gouvernement grec a été mis en position de produire les preuves qu'on réclamait de lui, et la cour d'appel vient de rendre un jugement définitif qui donne complétement gain de cause à l'administration hellénique, et qui condamne même le sujet anglais demandeur à une amende assez forte. Une décision contraire aurait eu des conséquences très-fâcheuses pour le trésor, puisque par suite du droit reconnu à tout propriétaire d'exploiter les mines de Naxos, il se serait vu privé d'un revenu considérable. (Note transmise par M. FORTH-ROUEN chargé d'affaires
Sur l'exploitation du diamant dans la provinçe
de France à Athènes. 9.7 mai i85.)
de Bahia (Brésil). On vient d'apporter de cette ville un très-gros diamant pro-
venant des mines de la Chapada et qui est, de beaucoup le plus beau:de peux qu'ont fournis les mines de la province de Bahia.
Çe diamant pèse 87 carats i /2 ; c'est un octaèdre peu régulier et il a un défaut qui doit nuire à sa valeur. Il a été vendu
stir les lieux par un nègre pour un conto de reis ( environ francs ), puis revendu peu de jours après pour 9 contos; apporté à Bahia, il y trouva aussitôt un acquéreur au prix de 52, et on en offre aujourd'hui 50`contos ou environ 15o.000 fr.
L'état des mines est cependant peu prospère, les diamants y sont rares et à des prix élevés ; les pierres les plus ordinaires valent 150.000 reis ( h5o francs) ; l'octa,va 04 les belles, de 5o0 Lioo.000 reis ( 900 à 1.200 francs ). (Renseignements transmis par M. DE CASTELNAU , consul
de France à Bahia. ii mai 1852. )
Note sur l'issue d'un incident relatif à l'exploitation de l'émeri dans l'île de Naxos. On se rappelle, le procès que soutenait le gouvernement grec contre un sujet anglais qui prétendait avoir le aro4
Renseignements sur la production en or, argent et cuivre des mines de Copiapo (Chili). L'exploitation de l'argent en barres, produit des mines de Copiapo , qui n'était, en 1859, que de 125.862 mares, après avoir progressivement augmenté pendant les années suivantes jusqu'à 509.575 marcs, chiffres de l'année 1849, s'est élevée, en 1850 jusqu'à tioi./mo marcs, et n'a baissé en 1851 à 5118.575 marcs que par suite des événements politiques qui ont interrompu les travaux pendant les quatre ou cinq derniers mois de l'année; mais elle a pris, en 1852 , un essor encore plus grand que jamais, et, quoique je ne puisse préciser le chiffre
de l'exportation du premier semestre, il est certain qu'il
sera de beaucoup supérieur à celui des mêmes mois de 185. et 1851.
L'exportation de l'or en poudre et du cuivre en saumons à
suivi à peu près la même progression. Toutefois, si cet accroissement de production et d'exportation se réduisait à l'or et à l'argent en barres, ainsi qu'au
cuivre en saumons, cela nous importerait assez peu, et ne profiterait guère à notre navigation à laquelle ce mode ne procure que peu de chargements ; mais cet accroissement est le