Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)

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THÉORIE DE LA DISTRIBUTION

compris entre le point M relatif au point mort et le point de la coulisse qui se l'apporte au cran de détente considéré.

Pour établir les formules qui servent à comparer le piston, il est nécessaire a: uns epoque mouvement du tiroir à celui du , quelconque quelconque, du mouvement, de connaître pour une époque et pour un cran de la corde de la coulisse avec la verticale, lequel angle quelconque, la marcha n'est autre chose que l'angle déjà mentionné dont la du tiroir comparée à celle coulisse a tourné à partir de l'instant où elle était verdu piston. ticale et où l'admission commençait Pour déterminer l'angle ce, je supposerai que la coulisse reste au point mort, et cela sera suffisamment exact, lors même qu'on aurait mis le tiroir en rapport avec un point quelconque de la coulisse, en baissant ou relevant celle-ci. En effet, comme le centre instantané de rotation de la coulisse, lorsqu'elle se meut par l'influence de la bielle de suspension , les points D et D, restant fixes, est à l'intersection des barres d'excentrique, Formules qui (Miment,

c'est-à-dire près du point O, il s'ensuit que l'angle définitif dont tourne la coulisse est toujours peu différent de COM , égal dans la pratique tout au plus à 5 ou 6°.

J'ajouterai à cela que, comme on le verra un peu plus loin, l'influence, de cette très-minime erreur est d'autant moindre que le tiroir est mené par un point plus voisin du point C, ce qui atténue encore la petite in-

A COULISSE.

ger de position et de grandeur la bielle de suspension. La coulisse, pour venir prendre la position correspondante, ne pourra que tourner successivement autour des

centres instantanés de rotation, tels que le point A (fig. 1). Mais alors cela ne pourra se faire qu'en faisant

arriver un autre point de la coulisse sur l'horizontale OH, et par suite changeant le point par lequel est mené

le tiroir, et ce point, par le fait, doit toujours rester à très-peu près le même, tant qu'on suppose la distribution produite par un même cran de la détente. Toute l'influence de la bielle de suspension se réduira à faire monter ou descendre un peu la coulisse, et celle-ci le fera toujours sensiblement parallèlement à elle-même,

ce qui aura encore d'autant moins d'influence sur l'angle

Pour déterminer l'angle nous raisonnerons donc comme si la coulisse était suspendue par son point milieu M, par une bielle verticale FMF', dont le centre de rotation serait à l'infini ; cela revient à supposer le point M assujetti à se mouvoir le long d'une glissière horizontale OMH.

Reprenons maintenant l'équation posée dans le commencement: (1)

da = -dw. h

exactitude que peut présenter la valeur ainsi déterminée

Il s'agit de trouver le rapport

pour l'angle a. Une autre considération , qui sert à simplifier la question, consiste en ce que, pour une même valeur de l'angle co, c'est - à- dire les points D et D, restant fixes,

Or au lieu du rapport

tant que le tiroir est mené par le même point de la coulisse, on peut. absolument se dispenser d'avoir égard à la bielle de suspension et la supposer disposée comme un voudra. En effet, imaginons que l'on vienne à chan-

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AI

, on peut prendre le rap-

port des projections des mêmes lignes sur l'horizontale OH, rapport qui, avec la bielle telle que nous la supposons, est égal à