Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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VOYAGE EN HONGRIE.
Observations sur ce tableau. Les frais de traitement métallurgique sont considérés comme d'autant plus
élevés que la richesse en argent aurifère est plus grande. Cela provient de ce que la méthode adoptée dans les usines emploie le plomb pour rassembler l'argent et l'or, et perd d'autant plus de plomb que la pro-
MÉMOIRE SUR LES FORCES APPARENTES DANS LES MOUVEMENTS RELATIFS ET LEURS APPLICATIONS A L'ÉTUDE DE QUELQUES PHÉNOMÈNES TERRESTRES.
Par M. H. RESAL , Élève ingénieur des mines.
portion des métaux précieux est plus forte.
Les frais sont d'ailleurs d'autant moindres que le rendement des matières en matte et en plomb est plus élevé.
Enfin, il faut tenir compte dans la réception des minerais, provenant des mines des particuliers, de la dîme de redevance due à l'état. Cette redevance appelée Frohne
s'élève à io p. 100 de l'or et de l'argent contenus dans les minerais. Elle doit être payée pour l'or en or, pour l'argent en monnaie d'argent. Pour le plomb, la redevance n'est que de 7 1/2 p. 100: elle doit être payée en argent. Ces redevances sont encore des retenues faites sur la
valeur des métaux contenus dans les minerais présentés aux usines, et dont le montant est calculé, inscrit sur les registres et communiqué aux particuliers sur la feuille de réception. (La suite à la prochaine litraison.)
Les explications que l'on adonnées jusqu'ici, des phé-
nomènes apparents dus à la rotation de la terre, dont on s'est beaucoup occupé dans ces derniers temps, s'appuient sur les équations établies pour les mouvements relatifs, auxquelles on arrive par des transformations de coordonnées ; sous de rapport, elles manquent peut-être de la simplicité qu'ont le droit d'exiger toutes les personnes que ces phénomènes intéressent c'est ce qui m'a conduit à entreprendre ce travail, où
je me suis proposé d'arriver au même but, par des considérations purement géométriques, en prenant les choses dès leur origine. S 1. DU MOUVEMENT RELATIF D'UN POINT MATÉRIEL.
1. Des forces apparentes dans le mouvement relatif d'un Soient (Pl. 11, lig. 1) V et y la vitesse point matériel.
et l'accélération , à un instant quelconque , d'un point mobile m, dont on se propose de trouver le mouvement relatif par rapport à un système invariable (S) , luimême mobile d'une manière quelconque dans l'espace absolu ; V y, la vitesse et l'accélération dites d'entrai'Renient que posséderait le point n de l'espace où se trouve actuellement le point m, si on le considérait
comme faisant partie du système (S); V, la vitesse relative de ni par rapport à (S) , ou la résultante de la vitesse absolue V et de la vitesse V, égale et précisé-