Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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EN HONGRIE.
VOYAGE
40 Du plomb pauvre, provenant de la réduction immédiate des litharges : sa proportion dépend des besoins du traitement. 5° Des abstrichs , abzugs , crasses diverses provenant
de la purification du plomb ou de la réduction des litharges. Tous ces produits trouvent leur emploi dans les différentes fontes pour matte. 6°. Des débris de sole ; on les divise en deux classes, sole riche, sole pauvre. La première comprend les par-
ties supérieures, entièrement imprégnées d'oxyde de plomb, et contenant de 55 à 4o pour 100 de plomb : elles sont passées dans la fonte des minerais riches. La seconde comprend les fragments partiellement imprégnés d'oxyde de plomb, et que la présence de ce métal empêche d'être employés pour la confection d'une nou-
velle sole (1). Ils sont utilisés comme fondants dans la fonte des minerais pauvres. Réduction
des !M'orges.
La réduction des litharges dans le petit fourneau à manche se fait avec grande facilité, et donne à l'état métallique environ 70 p. ioo du plomb coupelle (quand
on réduit toutes les litharges ). On obtient en même temps une proportion variable de crasses assez riches. Elle n'exige aucune main-d'oeuvre spéciale ; les ouvriers chargés de la coupellation doivent aussi faire la réduction. La consommation de charbon est de 7-,572, pour la réduction des litharges d'une coupellation entière, soit pour 1.1300 kil, de plomb coupelle ome,676 ou 125 kil. Il est assez difficile d'évaluer la perte en plomb clans la coupellation, à cause du grand nombre de produits, dans lesquels le plomb contenu est indiqué par les essais (i) Les soles sont faites avec un mélange, à peu près en parties égales, de marne neuve et des fragments de vieille sole, bien exempts de plomb et pulvérisés.
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avec peu d'approximation. Les ingénieurs autrichiens comptent sur une perte de 12 p. o/o du plomb, i p. 0/0 de l'argent et de l'or. Nous manquons de renseignements nécessaires pour discuter ces nombres. Il serait peut-être possible de diminuer la perte en condensant les fumées très-abondantes; on ne pense pas, à Fernesy, que ces fumées soient argentifères. EXEMPLES DE COUPELLATION A L'USINE DE FERNESY EN 18117.
Coupellation du plomb d'ceuvre de la Armverbleiâng.
On a coupelle 622 q. m. tenant : Argent aurifère
11101,070
Or
9 ,725
On a obtenu les produits suivants Argent aurifère. Plomb pauvre. Litharges.. . . Abstrichs.. . . Sole.
Somme
Pertes.
qui.
Plomb.
Argent aurif. k.
129,465
77,28 17,92 44,8o
488,520 61,824 10,952 22,400
3,815
583,396 38,604
138,10o 1,970
1,810 0,560 2,450
Or. k.
8,6510 0,2355 0,0955
0,0.85 0,0525
9,0450 0,682
Ce qui donne sur les métaux contenus dans le plomb d'oeuvre les pertes proportionnelles suivantes Plomb 6,2o p. 100, argent 1,407 p. 100, or 7 p. 100. Coupellation du plomb d'oeuvre de la Reieliverbleiung.
On a coupelle 1.28 cun,28 de plomb d'o3uvre tenant : Argent aurifère 6071,325, or 141,5237. On a passé dans le cours de la coupellation Minerais d'argent riches iqm,66 tenant 41,900. D'où métaux mis en opération : Plomb 1. 2811'1,28 , argent aurifère 6121,225 , or 141,3237.
Le plomb d'oeuvre était par conséquent bien plus
Exemples.