Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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VOYAGE
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EN HONGRIE.
riche en argent, mais en même temps plus pauvre en
Argent... ... .
Or. ......
or que celui qui provenait des fontes des minerais pauvres. On a obtenu : Plomb.
Argent aurifère. . . . Litharges marchandes. 333,36 Litharges pauvres. . . 55,3o Litharges riches. . . . 1711,6 35,28 iLitt,48
Soles
Total.
Argent aurif.
Or.
o. m.
k.
k.
848 à ,,0
589,8637 14,9012
49,21 139,33 21,17 72,24
4,0862 1,1025 7,3862
12,6700 0,2276 0,0035 0,0700
1 150,55
614,5248
10850
0,00i5 0,055 14,0076
La perte en plomb indiquée par ces chiffres est de 15oq-,95, soit 11,78 p. 100 du plomb coupelle,. Il y a eu augmentation sur l'argent et perte faible sur l'or, 2,21 p. 100. L'argent aurifère, donné par l'opération, a contenu 96 p. ioo de l'argent et 88,45 p. Ioo de l'or du plomb d'oeuvre. Le reste de ces métaux a passé dans les proProduction.
duits. L'usine de Fernesy Occupe une centaine d'ouvriers, et traite annuellement de 5o à 6o,000 quintaux métriques de minerais ; elle produit de 5,780 à 5,800 kilogrammes d'argent aurifère, tenant de 8o à 90 kilogrammes d'or fin.
Les mines des particuliers, aux environs de Nagybanya, livrent en outre une certaine quantité d'or plus ou moins argentifère, retirée des minerais , soit par simple préparation mécanique, soit par amalgamation. On peut évaluer la quantité à: Argent.. Or
4.150 kil. .
dont la valeur est estimée à1.511.700 fr. q. m.
Abstrichs.
275
.
500 à 400 kil.
iio11ii5
Ainsi, en 1847, la production totale en or et argent. des mines situées dans le voisinage immédiat de Nagybanya et de l'usine de Fernesy a été :
L'usine de Kapnik, située à plus de trente kilomètres Usine de Yapnik.
de Nagybanya , traite des minerais notablement plus argentifères, moins pyriteux et plus blendeux que ceux à Fernesy. Elle suit à peu près le même mode de traitement ; aussi nous bornerons-nous à exposer les différences et à citer les exemples numériques des différentes opé-
livrés
rations.
La proportion des minerais pyriteux étant moins forte, on a définitivement adopté le haut fourneau pour la fonte pauvre. Le combustible étant un peu plus cher, on s'efforce de I' économiser en employant les flammes perdues des demi-
hauts-fourneaux pour chauffer lés fours de grillage. Les expériences suivies depuis plusieurs années ont parfai-
tement réussi, et bientôt les quatre demi-hauts-fourneaux de l'usine serviront à chauffer par leurs flammes perdues les quatre fours à reverbère nécessaires pour
le grillage des minerais riches et des minerais de plomb.
Les mêmes essais ont été tentés à Fernesy, mais ne paraissent pas avoir donné de bons résultats ; nous ignorons pour quelle raison. Nous n'avons pas besoin de représenter par un dessin la disposition très-simple des fours à réverbère, chauffés avec les flammes perdues. La prise de gaz est faite à i mètre environ en contrebas du gueulard. Les gaz se rendent, par neuf conduits inclinés, dans un canal horizontal qui les amène directement dans le four à réverbère. Un foyer auxiliaire est construit pour les cas de dérangements au demi-haut-
Différences.