Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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VOYAGE
95,248
Report Matériaux divers.
Main-d'uvre
1,321
7426.
Administration, surveillance. Frais généraux et divers. Plomb des minerais. . 92',.6 Soit en somme Traitement pour cuivre.
EN HONGRIE.
7,561
1,8i4 8,472
3/097 78,7,5
Le traitement des mattes désargentifères pour cuivre est fait à l'usine de Tajova., 'par Mie méthode fort analogue à celle employée à Felsôbànya et précédemment
plus d'unité et de simplicité dans la série des Opérations; mais peut-être aussi une perte plus grande en or et en argent. Il est impossible de déterminer avec assez d'exactitude la proportion des métaux perdus, et par conséquent de comparer les deux méthodes sous ce rapport. il faudrait pour faire cette comparaison qu'elles fussent appliquées ensemble, sur les mêmes minerais et pendant un temps assez long, dans la même
dans de nouveaux détails. Considérations sur les méthodes suivies à Nagybanya Les deux méthodes de traiel dans la basse Hongrie. tement des minerais argentifères et aurifères présentent
Les minerais pyriteux et très-chargés d'oxyde de fer, que livrent aux usines les anciens travaux repris dans les mines du district de Nagybànya , permettent de ne pas passer les scories riches dans les fontes des minerais. On trouve à cela l'avantage d'économiser le combustible et de perdre moins d'or. Mais on doit traiter
entre elles des' différences qui dépendent en grande
spécialement toutes les scories riches, afin d'en extraire,
partie de la nature des minerais. A Nagybànya, le procédé a été introduit d'une fois; après avoir reconnu sa supériorité, on n'a pensé à le per-,
à l'aide des pyrites très-pauvres, les métaux utiles
décrite. Nous ne pensons pas devoir entrer à ce sujet -
fectionner que dans les détails. Dans le district de Schemnitz on a cherché et on cherche encore à modifier l'ancienne méthode, en introduisant celles des
qu'elles renferment. Cette opération exige peu de frais et donne des résultats avantageux. L'absence presque complète des pyrites dans la basse Hongrie ne permet pas de suivre la même méthode ; il est impossible de faire une fonte spéciale des scories riches,
opérations faites dans les usines de Fernesy et Kapnick, qui semblent s'appliquer avec le plus d'avantages aux
et par conséquent il faut passer dans les fontes des minerais toutes les scories qui ne sont pas assez pauvres
minerais plus riches en argent, plus quartzeux et bien
pour être perdues, et qui sont assez basiques pour servir de fondants aux gangues quartzeuses des mi-
moins pyriteux que ceux traités. dans la Hongrie
Première difference.
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orientale. Les différences essentielles entre les deux méthodes se bornent à deux points. A Neusohl , on n'a pas adopté la fonte des minerais pauvres, dite Armverbleiùng ; on i commence par passer tous les minerais pauvres dans une fonte de concentra-
tion, afin d'obtenir une matte qu'on puisse réunir, après grillage, avec les minerais riches. Il en résulte
nerais.
Au point de vue économique, les nombres que nous avons cités précédemment, relatifs aux frais de traitement de 1. 000 kilogrammes de minerais , établissent un grand avantage en faveur de la méthode de Nagybànya. Il résulte d'une consommation moins forte en charbon, et surtout du prix moins élevé dn combustible, et d'une perte moins grande en plomb.
Seconde différence.