Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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piète de l'argent ; et peut-être même la perte de l'argent par volatilisation n'est-elle pas moindre, par suite de la température très-élevée du four, au moment où on introduit le sel. En nous abstenant de nous prononcer dans la comparaison du procédé de Hongrie et la méthode de chloruration appliquée par M. Augustin, nous devons indiquer une troisième méthode qui peut-être serait applicable aux cuivres noirs. Nous voulons parler de la méthode de M. Ziervogel , expérimentée maintenant au Mansfeld et à Freyberg. Dans le procédé de Ziervogel les mattes cuivreuses et argentifères sont grillées au réverbère à une température de plus en plus élevée. Les métaux se transforment en oxydes et en sulfates, et ces derniers sont décom-
posés quand la température atteint le rouge vif. Le sulfate de fer se décompose le premier, celui de cuivre
résiste davantage, mais peut cependant être presque complétement décomposé avant que le sulfate d'argent ne perde son acide. On cherche à conduire le grillage au point où le sulfate d'argent résiste encore, tandis que le sulfate de fer est entièrement et le sulfate de cuivre presque complétement décomposé. Il reste alors à dissoudre le sulfate d'argent dans l'eau et à précipiter l'argent par le cuivre.
Ce procédé était encore peu connu au moment de notre passage à Cziklova et à Schmiillnitz. Proisième partie,
Traitement
des résidus de
l'amalgamation.
Les boues cuivreuses, résidu de l'amalgamation, contiennent le cuivre à l'état d'oxyde ; on les retire des bassins, on les sèche à l'air libre, et on les mélange avec du charbon pulvérisé et de la pyrite de fer.
On emploie 6 p. 100 de charbon ; 25 p. ioo de pyrite.
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EN HONGRIE.
VOYAGE
Le mélange, façonné en briquettes, est fondu au demihaut-fourneau, ce qui donne i° Du cuivre noir ; 20 Une matte très-riche 5° Des scories.
Le cuivre noir est affiné au four dit spleissofen. La matte est grillée en tas, à onze feux, puis passée dans une fonte spéciale pour les produits très-impurs de l'affinage.
Les scories sont ordinairement jetées. Le cuivre obtenu de cette manière est très-impur; on a bien soin de le vendre dans le pays et de ne pas l'ex-
pédier à Pesth ou à Vienne en même temps que le cuivre plus pur, fabriqué à l'usine d'Orawicza. Nous citerons, comme exemple de détail, des opérations ( i) (amalgamations et traitement des résidus) faites en 1847. On a mis en traitement Cuivrenoir. 789,m,04 tenant cuivre. 649,',65 argent. 19e,555 2',525
Soit pour 1.000 k.
On a produit : Argent. Résidus cuivreux.
195',615
985,-45 tenant cuivre.
.
. .
63e°,2/1
On a consommé : 92.',/to soit p. i. 000k de cuivre noir. 1k,170
Mercure.
Pyrite de fer...
.
Chlorure de sodium 911qu,88 Bois pour grillage tt62"`,8o6 35-0,640 Charbon. Main-d'oeuvre.. . i. 366 jours
tiok,00 5mc,858 om°,1t50
17429
(i) Les résultats obtenus en 3847 ont été plus favorables que ceux de 184/1 , et se rapportent bien mieux aux circonstances dans lesquelles la méthode peut être appliquée avec avantage. Nous aurions de même choisi l'année 18117 pour l'exemple de la production du cuivre noir, si les registres des deux usines avaient été tenus séparément.
Exemple. Amalgamation en 1447.