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Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)

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MÉTHODE NOUVELLE 530 de 1.283., après avoir cédé à o1,40 de fer, aux parois Cal or. 900 des fours, etc

A la sortie des fours, ces mêmes flammes sont admises

sous des chaudières où elles produisent, à la pression moyenne de 3 atmosphères, i1,5o de vapeur ; elles sortent des carneaux de ces chaudières à une température de 751., après avoir cédé aux chaudières et aux parois 1.200

des carneaux.

Les gaz brûlés disponibles à la sortie des chaudières retiennent donc encore : 313 Chaleur latente. . . 1.9o. 587 Chaleur sensible Total égal. . . . , . . . . 4.00o

Or les gaz provenant de la combustion de 1,00 de ligneux dans les fours n'ont à produire dans la galerie que cette même quantité de ligneux. En outre, la quantité de chaleur à dépenser dans les diverses sections de la galerie, non compris ce qui est retenu par les gaz, monte seulement à 78 calories, savoir : Chaleur absorbée par le ligneux à 100" par 01,2 d'eau distillée, à loo". par les parois de la galerie

21

Calor.

. . 20

78

57

quatrième section. Les 1900 calories amenés par les gaz 'brûlés se répartiront en conséquence ainsi qu'il est indiqué ci-après

pérature de 1199°

.Ces résultats comparés à ceux du tableau précédent démontrent que les gaz disponibles contiennent un excé-

dant de chaleur considérable à la sortie des appareils métallurgiques. Si donc on se place dans les conditions admises dans ce tableau , si l'on suppose que la chaleur soit mise à profit au point que la température des gaz sortant de l'appareil s'abaisse à 72°, on trouve à l'aide du calcul (*) qu'il suffit d'employer 11,17 de gaz brûlés recelant à la température de 751°, 309 calories. Cette quantité de chaleur est d'ailleurs répartie comme l'indiquent les chiffres suivants, lorsque les gaz ont produit leur effet. Chaleur dépensée dans la galerie Chaleur latente de ok,,92 de vapeur d'eau. Chaleur sensible de sk, 98 de gaz à 72° Total

.

.

i6i 70

78 231

309

78

425

destination aux gaz brûlés sortant des carneaux des chaudières où se développe la vapeur nécessaire à l'alimentation des machines de la forge, on produirait au besoin avec la sixième partie de ces gaz, la conversion du bois en ligneux. En employant la totalité de ces gaz, auxquels on ne (*) Soient : x, la quantité de gaz brûlés à 751° nécessaire pour produire les effets calorifiques, lorsque la température des gaz sortant de l'appareil est 7g° ; y, la quantité de chaleur sensible retenue par les gaz. Admettons (ce qui simplifie le calcul sans modifier sensiblement le résultat), comme on l'a fait dans le tableau précédent, que le calorifique spécifique de la vapeur reste égal à 0,847 audessous comme au-dessus de loo° ; qu'en conséquence, le calorifique spécifique moyen du mélange soit 0,302. On pourra établir les deux relations :

220,76 x=78 + y y

1.399

Total

.

En résumé, si l'on pouvait donner utilement une autre

D'un autre côté, les 71,19 de gaz brulés qui doivent produire ces effets calorifiques, et qui sortent des carneaux de chaudières, à une température de 731° avec 1900 calories, se mêlent, avant de sortir de l'appareil, à deux autres gaz, savoir ; à o1,2o de vapeur d'eau dégagée du bois dans les première et deuxième sections et à 11,72 d'air employé comme réfrigérant dans la

Chaleur dépensée dans la galerie Chaleur latente de 0k,77 de vapeur d'eau. . . . Chaleur sensible de 9',11 de gaz portés à la tem-

53i

POUR LA ',ARMÂT:MN DU FER.

1 999

D'on l'on tire : x

155+ 65,34 x. 1,17

y

231.