Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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MÉTHODE NOUVELLE
POUR LA FABRICATION DU FER.
renoncer aux anciens feux d'affinerie à tuyères au
l'opération dépend en grande partie du succès avec lequel le chauffeur établit, dans le foyer, le dosage d'air et de gaz combustibles qui convient le mieux à
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charbon de bois, et de fonder la production du fer sur l'emploi des fours à flamme alimentés par le ligneux. Il
23. Principe de
a construction
nouveaux oursau ligneux, gaz et à tuyère. les
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semble donc qu'une description détaillée de la construction de ces fours et de leur mise en oeuvre, pourra être consultée avec fruit dans la plupart des districts fores-
chaque période du travail. Dans les opérations spéciales,
tiers du continent.
culté consiste à admettre dans le foyer un courant d'air restant constamment l'équivalent exact des gaz combustibles qui se produisent dans le même foyer. Cette difficulté est d'autant plus grande que l'appel de l'air dans le foyer, et en général la circulation des éléments gazeux de la flamme, sont déterminés par le tirage de la cheminée, c'est-à-dire par une force dont l'intensité varie, pour peu que les circonstances de la production de la flamme éprouvent elles-mêmes la moindre modi-
La supériorité des fours à ligneux carinthiens est due à l'adoption du principe fécond de combustion employé avec tant de succès par les fondeurs de cuivre
du pays de Galles, et sur lequel j'ai appelé, en 1848, l'attention des métallurgistes (1 . Il semble, en constatant les résultats avantageux obtenus à Lippitzbach que cette application nouvelle du même principe doit entraîner des conséquences encore plus importantes que celles qui ont été produites dans la contrée de Swansea, et qu'elle contribuera plus que toute autre cause à transformer les méthodes de travail fondées sur la production des hautes températures, dans les usines métallurgiques situées à proximité des grands districts boisés. Dans la majeure partie des fours à réverbère où l'on brûle la houille, le lignite, le bois et en général les combustibles contenant une forte dose d'éléments gazéifiables par la seule impression d'une haute tempéra-
ture, les deux éléments de la flamme, c'est-à-dire les gaz combustibles et l'air atmosphérique, commencent à réagir dans le foyer même, en se mélangeant dans les proportions les plus favorables à la réaction définitive qui doit se produire dans le laboratoire. La réussite de (*) Description des procédés métallurgiques employés clans le pays de Galles pour la fabrication du cuivre, etc. (Annales des mines, le série, t. XITI, p.
9.5 et suiv.)
où il s'agit surtout de maintenir les corps à élaborer sous l'influence des plus hautes températures, la diffi-
fication.
Les combustibles minéraux se prêtent mieux que le bois
à l'alimentation des fours à flamme fondés sur ce principe , et dans lesquels doivent être régulièrement maintenues de hautes températures. La température à laquelle donnent lieu ces combustibles dépasse ordinairement 2.0000 C. (9); on peut donc communiquer aisément aux corps à élaborer les températures de 1.200 à 1.4000 C. qui suffisent dans la majeure partie des opérations mé-
tallurgiques. En raison de leur densité considérable, ces combustibles, accumulés dans un foyer d'une étendue limitée, y déVeloppent, dans l'unité de temps, une quantité considérable de chaleur ; retenant d'ailleurs avec énergie leurs principes volatils, ils fournissent par distillation un courant régulier de gaz, sans qu'il soit
nécessaire de trop multiplier les charges ; enfin, le nombre considérable de fragments contenus, à un instant donné, dans le foyer, permet d'établir dans le dosage de l'air l'uniformité, qui, pour une énergie dé-