Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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dérables qui distinguent les fours gallois (Ann. des Mines, 4.e s., t. XIII, p. 125). A la partie supérieure se trouvent les dernières charges de combustible en voie de distillation : la partie inférieure est remplie des fragments charbonneux débarrassés de leurs éléments volatils, et formant le dernier résidu des charges
Avec le bois, et même avec le ligneux qui ne peut donner des températures supérieures à 1.700° C. (9), il reste moins de marge pour l'entretien des plus hautes températures métallurgiques : les irrégularités de la
combustion exercent donc ici une influence plus fâcheuse sur les phénomènes qu'il s'agit de produire. La faible densité du combustible, la facilité avec laquelle il laisse dégager ses éléments volatils sous la première impression d'une haute température, ne permettent pas d'accumuler une forte dose de puissance calorifique dans le foyer et obligent de recourir aux charges fréquentes ; enfin, les interstices considérables qui existent entre les fragments de bois ou de ligneux chargés dans le foyer contribuent encore, avec les circonstances précédemment énumérées, à rendre les résultats solidaires des moindres négligences commises par les ouvriers. A ces causes d'irrégularité peuvent encore se joindre celles qui résultent des variations de la quantité d'eau hygrométrique contenue dans les bois, ou des imperfections que peut offrir la méthode employée pour la préparation du ligneux. Le mode de combustion qui sert de base aux fours de Lippitzbach conjure tous ceux de ces inconvénients qui ne dépendent pas de l'inégalité de composition du bois. On admet séparément dans le four les deux élé-
ments de la flamme, et on établit à volonté entre les deux gaz, au moyen de registres, le dosage qui satisfait le mieux à chaque moment aux convenances de l'opération. Le foyer contient toujours un grand. excès de combustible, plus ou moins modifié par l'influence de la chaleur et par l'action de l'air atmosphérique : on lui donne dans le sens vertical, ces dimensions consi-
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-POUR LA FABRICATION DU FER.
METHODE NOUVELLE 664 terminée du tirage, dépend surtout de l'état des orifices compris entre ces fragments.
les plus anciennes. L'air admis à la partie inférieure en quantité toujours limitée et proportionnée à la quan.
tité de ligneux -qu'on veut gazéifier dans un temps donné, se transforme en oxyde de carbone dans la couche inférieure, au contact d'une masse considérable
de carbone en ignition ; puis, après avoir traversé toute la hauteur du foyer et s'être mêlé aux gaz com.
bustibles de la distillation du ligneux, il débouche enfin
par un rampant horizontal à l'origine des laboratoires à sole horizontale et oblongue, où s'effectuent le puddlage de la fonte ou le réchauffage du fer puddlé. C'est
à l'origine de cette même sole que l'on projette par une tuyère, avec une grande vitesse et une température élevée, c'est-à-dire dans les conditions les plus propres à produire une combustion énergique et instantanée , un courant d'air soigneusement dosé. Dans ce système, en résumé, le foyer fournit au laboratoire, au lieu d'une flamme proprement dite, un gaz combustible absolument exempt de toute trace d'oxygène libre. Bien que les phénomènes métallurgiques y soient produits sous l'influence de la flamme développée à la naissance
du laboratoire, il y a donc toute convenance à conserver à ces appareils le nom de fours à gaz (gazofen), qui leur a été attribué par les métallurgistes carinthiens.
La quantité d'air à admettre dans le four à gaz ca, lorsqu'on y veut produire .les plus hautes températures, est déterminée par la condition de con:rinthien
Tolu 111, 1835.
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