Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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MÉTHODE NOUVELLE
POUR LA FABRICATION DU FER.
action par des piles contiguës, etc. Ces io échantillons, rangés selon l'ordre fixé par les quantités d'eau contenues, pesaient pour chaque unité de poids de ligneux contenu :
le précédent chapitre (12) , n'offrirait aucun de ces inconvénients. Le ligneux y serait refroidi en vase clos, dans une galerie dont les parois en tôle mince sont constamment baignées par un courant d'air. A la sortie de cette enceinte, le ligneux, refroidi à une température
no 1 2
1,282 1,374
3
1,1112
9
4
1,435
10
5 6
1,44i 4458
.4492 1,553 1,649 1,755
110 7 8
Moyenne. .
.
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Ces expériences mettent en évidence plusieurs incon-
vénients qui sont propres aux dispositions adoptées à Lippitzbach , pour la préparation et le transport du ligneux ; elles suggèrent également plusieurs conclusions utiles, touchant les règles à suivre pour l'établissement d'un système plus parfait.
Le refroidissement du ligneux, opéré, comme il l'est à Lippitzbach et dans les autres localités où j'ai vu effectuer cette préparation, dans l'enceinte même où le ligneux est préparé, n'a pas seulement l'inconvénient de perdre la chaleur accumulée dans les parois de l'enceinte : il soumet le ligneux au contact d'une
masse d'air atmosphérique très-considérable et qui restitue tout d'abord, dans l'enceinte elle-même, à ce ligneux 5 ou 4 p. 100 d'eau. Lorsque le déchargement et le transport du ligneux s'exécutent comme à Lippitzbach à l'air libre, il y a encore absorption d'une nouvelle dose de 2 p. 100 dans l'intervalle de temps qui s'écoule depuis la sortie des fours à ligneux jusqu'au chargement clans les foyers. Cette dose, constatée dans une belle journée d'octobre, doit augmenter considérablement lorsque le déchargement et le transport s'exécutent par un temps humide, et surtout en temps de pluie. La galerie à ligneux, dont j'ai exposé le principe dans
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de 4o ou de 1000 C., serait amené, sur les wagons mêmes
où il a été préparé, à proximité du foyer de chaque four;
ces mêmes wagons ne seraient ramenés au dépôt de bois que lorsqu'ils auraient été vidés par les chauffeurs. On conçoit même des dispositions simples au moyen desquelles on pourrait empêcher le renouvellement de
l'air au contact de la charge de chaque wagon, pendant le temps où celui-ci séjournerait près du four qui en doit consommer le contenu.
Pour remplir ces diverses convenances, la galerie à ligneux devrait évidemment s'étendre depuis le dépôt de bois établi près de la voie flottable jusqu'à proximité des fours à puddler et à réchauffer. Elle deviendrait nécessairement un des éléments principaux du nouveau type de forge. En ce qui concerne la construction des fours à pudd-
ler et à réchauffer, on ne saurait d'abord mieux faire que d'imiter les dispositions adoptées par l'habile di-
recteur de la forge de Lippitzbach. Je conseillerai seulement de modifier celles qui se rapportent à l'introduction du ligneux dans le foyer de chaque four. L'ouverture fréquente, parfois prolongée, de la porte de chauffe, nuit à la régularité de la combustion, soit lorsque le foyer est alimenté par un courant d'air forcé, soit lorsque l'air y est aspiré par le tirage de la chemi-
née : dans le premier cas, une partie du gaz combustible sort en pure perte par la porte de chauffe ; dans le second, l'air aspiré par cette porte brûle prématurément le gaz ; dans l'un et dans l'autre cas, le dosage