Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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MÉTHODE NOUVELLE
POUR LA FABRICATION DU FER.
normal de gaz et d'air se trouve dérangé ; la flamme du laboratoire contient alors un excès d'air variable, et il en résulte un abaissement de température qui exerce
contre l'effet du rayonnement, et les gaz combustibles qui s'y produisent par un commencement de distillation ne trouvant pas d'issue à la partie supérieure, descendent vers le rampant et s'y réunissent à ceux qui proviennent de la partie inférieure du foyer.
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sur lé résultat qu'on se propose d'obtenir, une influence fâcheuse. On préviendrait peut-être ces inconvénients en chargeant les foyers à gaz des deux sortes de fours, au moyen de l'appareil décrit par les figures ii et 12 de de la planche II. Celui-ci se compose d'un cylindre horizontal creux, en fonte ou en tôle, offrant sur une partie de sa surface, une ouverture longitudinale parallèle aux génératrices et large de om, 55 : ce cylindre tourne librement autour de son axe, qui se trouve placé au-dessus du foyer dans le plan vertical passant par l'axe principal de ce dernier. On charge le bois dans le cylindre, lorsque
Le constructeur de la forge de Lippitzbach s'est trouvé obligé, par suite de la disposition des lieux (22), de séparer par des intervalles assez considérables les ateliers consacrés à la conservation des bois, à la préparation du ligneux, au puddlage et à la production du fer marchand ; l'emploi de moteurs hydrauliques était d'ailleurs une des données premières du problème qu'il avait à résoudre. La solution à laquelle il s'est trouvé conduit grève la fabrication de frais de transport consi-
l'ouverture en est tournée vers le haut ; puis on fait
dérables, et ne lui a pas permis de tirer parti de la
tomber cette même charge dans le foyer, en déplaçant la surface de ce cylindre d'une demi-circonférence. Je ne pense pas que cette sorte de trémie à robinet soit exposée à des chances de détérioration rapide : le gaz qui s'élève incessamment à la partie supérieure du foyer n'offre qu'une température peu élevée quand on le préserve soigneusement du contact de l'air ; il ne prend, en se formant au bas du foyer, que la température correspondant à la production de l'oxyde de carbone, et celle-ci s'abaisse encore à la partie supérieure du foyer,
quantité énorme de chaleur que recèlent les gaz brûlés sortant des fours à puddler et à réchauffer. Il conviendra, dans l'établissement de la nouvelle forge, d'adopter le principe de la concentration des ateliers, et par là on se trouvera dans le cas d'appliquer la chaleur contenue
en raison de l'absorption de chaleur due à la distilla-
dans les gaz sortant des fours, à la production de la vapeur nécessaire aux machines motrices et à la préparation du ligneux. Dans la plupart des cas, l'emploi des machines à vapeur offrira, dans une fabrication qui exige avant tout de la régularité, un avantage décidé sur les machines hydrauliques ; souvent même l'emploi des
tion du ligneux. Enfin, les gaz sortant régulièrement par le rampant qui communique avec le laboratoire, ne se portent point vers la trémie placée au-dessus du niveau
machines à vapeur contribuera à réduire les frais de
de ce rampant. On peut d'ailleurs détruire l'effet du
de fer.
rayonnement, et réduire indéfiniment la température à laquelle la trémie est exposée, en prolongeant au-dessus du rampant l'espace destiné à recevoir le ligneux. Le bois accumulé dans cette région préserve la trémie
premier établissement d'une vaste usine, où l'on se propose d'obtenir une production annuelle de 10,000 tonnes
L'emplacement d'une forge au bois à créer sur un cours d'eau flottable, ne se trouve pas déterminée aussi
impérieusement que celle d'une forge au charbon de terre, liée par un chemin de fer à. la mine d'où elle tire