Annales des Mines (1853, série 5, volume 3)
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cette section devra être au moins réduite à 75 centimètres carrés. Dans une usine où, comme à Lippitzbach , on se bornerait à convertir la fonte en fer au moyen du ligneux, on devrait fendre une proportion
considérable de bois pour obtenir les dimensions qu'on vient d'indiquer. Mais dans une usine centrale où l'on fabrique la fonte et où l'on affine en partie celle-ci au moyen du charbon de bois, il faut carboniser la majeure partie du bois, et dès lors on peut consacrer à la carbonisation les bûches ayant les plus grosses dimensions. On obtiendra ainsi, en proportion suffisante, par un simple triage, les dimensions qui conviennent soit aux fours à puddler, soit aux fours à réchauffer. Quant au bois destiné à la carbonisation, on pourra, en donnant aux meules 4m,60 de hauteur, y passer en bûches entières au moins la moitié de la quantité totale à carboniser, et se contenter par conséquent de scier à un trait l'autre
En résumé, dans l'usine dont le plan est tracé ciaprès, et dans laquelle on fabrique annuellement, en 280 jours de travail, o. 000 tonnes de fers assortis de
diverses qualités, en consommant une quantité de bois équivalente à 64.52o tonnes de ligneux, ou à 195.000 stères de bois, on aura à opérer journellement sur l'équivalent de 5o tonnes, si le flottage peut avoir lieu pendant 28o jours, et sur 46o tonnes, si r on ne dispose pour flotter le bois que de la moitié de ce temps. La quantité de travail à effectuer, dans ce second cas, pendant chacun des i4o jours consacrés à la reprise du bois flotté, est indiquée dans le tableau suivant:
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POUR LA FABRICATION DU FER.
»Mn:te NQUYELLE
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DeSIGNÀTIOI'T DES BOIS DE DIVERS ÉCHANTILLONS.
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Bois à carboniser, comprenant toutes
les iniclies ayant plus de 200E001,Q, 0011104. d050 cent, q.; bûches d'une
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`.1. 9..t,
3 ...
tonnes. tonnes, tonnes, mèL.n. 175
152,2
43
43
74,8
67
67
116,5
285
313,5
7.605
350
prise entre 200 et 100 cent. q. sec- f 2.493 Lion moyenne, 150 cent q.; le tout à
section moyenne de 400 cent. q.; la moitié à scier à un trait. . . . . . ) Bois destine au puddlage : bûches
POIDS DU LIGNEUX
175
dont la section moyenne est com-
scier à deux traits. .... .
.
. Bois destiné au réchauffage bûches dont la section moyenne est nom«
prise entre tao et So cent, q.; sec- ç 7,768 tion moyenne, 75 cent, q.; le tput à scier à deux traits. Totaux
17.870
460
175
Les bois appartenant à chacune de ces catégories seront divisés en deux parties égales: l'une sera empilée 'sur le bord même du canal, en tas d'une hauteur de 6 mètres ; l'autre sera directement expédiée dans la
galerie à ligneux, pour la consommation journalière des ateliers.
Au milieu des dispositions fort variées qu'on peut imaginer pour exécuter dans de bonnes conditions le sciage et l'empilage du bois, je proposerais Uu atelier mobile se transportant au moyen de rails, au-dessus du canal où le bois est repris. Cet atelier comprendrait une chaudière à vapeur, et une machine donnant un mouvement continu à des scies circulaires, et un mouvement alternatif à des plateaux élevant le bois à scier au niveau des scies, et le bois à carboniser en bûches entières au niveau supérieur des tas. Le bois scié à deux traits serait trié , selon le degré de grosseur, en bois çl? puddlage et en bois de réchauffage, puis empilé à la partie
inférieure des tas, en deux couches horizontales dis-