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IVIÉTilODE NoUVELLE

d'être amoncelé dans des halles, puis repris pour être expédié aux hauts-fourneaux et aux feux d'affinerie, sera de suite chargé dans lès paniers qui doivent servir au mesurage et au chargement, puis transporté sans

nouveau remaniement, et par suite sans déchet, sur une voie de fer le long de laquelle ces partiels avaient

été provisoirement déposés. Le ligneux préparé, et convenablement refroidi dans la galerie inférieure, est amené sur le § mêmes wagons où il a d'abord été chargé, près de la trémie à robinet (Pl. VI, fig. il ài 2) de chaque four à puddler età réchauffer. La reprise du ligneux s'y fait par le chauffeur sans aucun remaniement préalable ; chaque wagon vide est

ramené au dépôt de bois au moyen de chevaux, et se trouve inunédiatement remplacé par un wagon plein. Pour que les voies de fer amenant le ligneux aux foyers de ces fours, ne gênent pas la circulation sur le sol même des ateliers, il convient qu'ils soient établis, au-dessus de ce sol, à un niveau assez élevé : cette convenance se lie d'ailleurs naturellement à celle qui à été précédemment indiquée, et qui conseille de placer la trémie de

chargement au-dessus du rampant qui, dans chaque four, amène le gaz combustible au laboratoire. Lés ateliers où se consomme le charbon de bois, c'est-à-dire les hauts-fourneaux et les feux d'affinerie, seront disposes, du moins dans leurs parties essentielles , conformément aux méthodes de travail propres à chaque localité. J'ai admis, sur les Pl. IX et X, une disposition qui s'adapte particulièrement au mode d'affinage le plus employé dans les forges françaises. ,La convenance de produire des fers de qualité supérieure dissuadera, dans la plupart des cas, d'annexer à ces fourneaux des appareils à air chaud ; cependant cette annexion, dans le cas où elle serait utile, s'adapterait

POUR LA FABRICATION IM FER.

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aisément à l'ensemble de l'établissement. J'ai supposé que tous les appareils mécaniques de l'usine sont mis en mouvement par des machines à vapeur : il en est ainsi dans la plupart des usines au charbon de terre qui fonctionnent aujourd'hui, et même pour beaucoup de hauts

fourneaux au charbon de bois établis depuis quelques années dans l'Occident. Les dispositions proposées ne peuvent être considérées comme une innovation que pour ce qui concerne les marteaux desservant les feux d'affinerie. Les appareils de ce genre ont été rarement mis en action par la force de la vapeur; niais les avantages qui s'attachent à l'intervention de ce moteur ont été peu appréciés jusqu'à ce jour par les établissements qui fabriquent le fer au charbon de bois et au marteau ; en sorte que les types d'établissements consacrés à cette branche de métallurgie restent encore fondés sut 1' ernploi des moteurs hydrauliques. Dans l'Occident, une forge au charbon de bois comprend rarement plus de deux feux d'affinerie : les chômages fréquents, entraînés dans presque tous les climats par l'inégalité du régime des cours d'eau, ont peu d'inconvénients avec un matériel aussi restreint. Dans le Nord et dans l'Orient, nô les forges ont plus d'importance, où l'on voit souvent vingt foyers d'affinerie réunis sous la même halle, l'usage des

machines à vapeur est loin d'être aussi usuel qu'il l'est devenu à l'autre extrémité de l'Europe On n'y connaît guère jusqu'à présent les dispositions à la fois simples et efficaces qu'on emploie ailleurs avec tant de succès pour alimenter ces machines, sans dépense spéciale de combustible, avec les flammes et les gaz sortant des foyers métallurgiques. Pat ces mêmes motifs, on n'y a point fait encore d'efforts sérieux pour obtenir avec le concours des machines à vapeur, te travail régulier et l'activité permanente qui constituent n des princi-